L'ethnologue et résistante française Germaine Tillion, qui a notamment dénoncé la torture durant la guerre de Libération nationale, a été inhumée jeudi à Paris. L'ambassadeur d'Algérie à Paris et le moudjahid et sénateur Yacef Saâdi, qui étaient présents aux funérailles, ont déposé un bouquet de fleurs au nom du président Bouteflika. Le parcours de la résistante, de la scientifique et de la militante contre la torture a été mis en exergue par plusieurs intervenants comme le résistant Stéphane Hessel qui a rappelé le soutien de la défunte aux “sans-papiers de Saint-Bernard”, il y a onze ans, qui a “incarné la France de la liberté, de la justice et de la solidarité”. D'autres ont évoqué les efforts déployés par Germaine Tillion, durant la guerre de Libération nationale, pour dénoncer les injustices, la spoliation et les traitements inhumains infligés à la population algérienne par l'armée coloniale.