Lancés il ya plus d'une année, les travaux relatifs à la réalisation d'un centre de thalassothérapie dans la commune côtière de Beni Haoua se trouvant à l'extrême nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, et qui avancent à pas comptés, connaissent un retard considérable presque à tous les niveaux. Selon M. Mohamed Kada, directeur général de l'entreprise Nouvelle Laiterie algérienne, promoteur de cet investissement, le retard en question est dû en particulier aux nombreuses et délicates difficultés financières rencontrées avec les banques. “Celles-ci ne veulent en aucun cas nous accorder les facilités nécessaires pour la réalisation de ce projet. C'est un véritable labyrinthe bureaucratique et administratif auquel nous sommes continuellement confrontés, et ce, depuis le lancement des travaux de ce fameux centre de thalassothérapie, unique dans la région. Voilà pourquoi les travaux de ce projet connaissent un retard plein de perturbations”, fait-il savoir au wali de Chlef qui inspectait les projets actuellement en cours de réalisation à travers l'ensemble de la région.Pour sa part et face à cette regrettable situation, le chef de l'exécutif, M. Mohamed El-Ghazi, devait rassurer le même investisseur quant à une probable prise en charge des difficultés rencontrées, et ce, avec la participation et la collaboration de toutes les parties concernées.“Le projet en question, dont le coût des travaux de réalisation est fixé initialement à 40 milliards de centimes, se composera de 50 bungalows, d'un hôtel de 50 chambres, de 34 cabines pour le traitement de thalassothérapie, d'une pizzeria et d'une piscine en plus de plusieurs autres réalisations indispensables aux différents soins médicaux. Une fois réalisé, cet établissement sera également doté de l'ensemble des équipements médicaux et de repos, outre un personnel médical et administratif qualifié, ce qui permettra aux éventuelles malades d'être parfaitement pris en charge médicalement”, nous fait-on savoir. AHMED CHENAOUI