À l'occasion de la Fête internationale du travail, le président Bouteflika a adressé un message à l'UGTA, qui a choisi, cette année, la ville de Constantine pour abriter les festivités officielles. “Je ne cesserai de répéter que les deux piliers de notre nation sont le travail et le savoir et que, sur ces deux points, nous pouvons envisager notre présent et notre avenir avec un optimisme lucide et mesuré. En effet, quelles que soient ses insuffisances, notre système éducatif forme les cadres nécessaires à l'expansion et à la diversification de notre économie ainsi qu'à la gestion efficiente de notre société. De même, la création d'emplois à un rythme soutenu a permis de diminuer le taux du chômage de 29,5% en 1999 à 11,8% en 2007, malgré un accroissement permanent de la population active. Par ailleurs, la dégradation régulière du pouvoir d'achat qui avait atteint un niveau à la limite du soutenable pendant la décennie 1990 a été enrayée et elle fait place à une amélioration tendancielle des revenus réels des différentes catégories de travailleurs. Cette incontestable embellie est le résultat de la reprise de la croissance économique et de l'immense effort d'investissement opéré par l'Etat, particulièrement dans le domaine des infrastructures, et nous entendons bien qu'elle bénéficie à l'ensemble du peuple algérien sans exclusive, et notamment à la classe laborieuse qui a participé par ses efforts à sa réalisation”. Par ailleurs, le président Bouteflika a appelé les travailleurs “à saisir l'opportunité qui nous est offerte par les évolutions récentes de l'économie mondiale pour contenir, faire reculer le parasitisme rentier et mener avec audace, détermination et lucidité la double bataille qui décidera de notre avenir : la bataille de l'emploi et la bataille de la généralisation d'une économie d'entreprise diversifiée à même de satisfaire l'essentiel des besoins de notre population et d'assurer l'autonomie de notre pays dans le concert des nations. Dans son message, le chef de l'Etat s'est également adressé aux jeunes. Je veux, aujourd'hui, m'adresser en particulier à notre jeunesse pour lui dire que je comprends son impatience mais que je suis convaincu que ce n'est pas dans une émigration désespérée qu'elle pourra s'assurer un avenir acceptable. Je veux, à nos jeunes, dire avec émotion et franchise que la nouvelle Algérie que nous sommes en train de construire a besoin d'eux comme ils ont besoin d'elle. Notre pays a besoin de ses jeunes, de leur non-conformisme juvénile, de leur ingéniosité pratique et de leur sens du risque pour affronter les défis de notre siècle et prendre à bras-le-corps la nouvelle économie du savoir qui s'impose désormais dans le monde entier.”