Les travaux de la journée d'étude sur “les TIC : réalités et perspectives” ont été marqués par l'intervention du ministre de la Poste et des Télécommunications, Boudjemaâ Haïchour. À cette occasion, le membre du gouvernement Belkhadem, tout en évoquant l'essor que connaît le pays en matière des TIC, annoncera un programme spatial important en élaboration visant à mettre “le satellite au service de la lutte contre les catastrophes naturelles et partant du développement durable”. Le ministre expliquera à ce propos que “le secteur s'apprête à lancer un avis d'appel d'offres international pour la mise en orbite d'un satellite d'observation du territoire algérien au service du développement”. Un autre satellite sera réalisé expliquera M. Haïchour : il s'agit d'un satellite de télécommunications qui garantira l'autonomie de la télévision numérique terrestre. Pour le ministre, ces annonces entrent dans le cadre “d'une révolution technologique prodigieuse grâce à la politique de développement durable initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika”. Aux yeux du ministre, l'Algérie a réalisé “le saut tant escompté”, tout en expliquant que “l'accès à Internet touche 1 541 communes à travers le pays”. “La fracture numérique se réduit de manière considérable”, estimera M. Haïchour. Abordant le téléphone cellulaire, le ministre notera que “le nombre d'abonnés en 2000 était de 54 000 pour passer à 31 millions en 2008”. Dans le domaine de la poste, “5 500 000 cartes magnétiques sont en circulation outre le système des distributeurs automatiques pour le retrait de billets”, indiquera l'intervenant. Quoi qu'il en soit, le ministre estimera que l'Algérie ne saurait aspirer à la modernité en l'absence d'un réseau technologique et numérique de pointe. NADIA MELLAL