Depuis plusieurs jours déjà, les habitués de la Coupe d'Europe des nations trouvent d'énormes difficultés pour suivre une telle manifestation sportive. En effet, TPS vient de durcir son système de sécurisation de son bouquet dans la quasi-totalité des démodulateurs numériques, et ce, à l'exceptions des récepteurs recevant les codes par Internet (cardsharing) comme EBox au grand dam des amoureux de la balle ronde des joutes européennes. Des hackers, autrefois prompts à désactiver les clés servant de cryptage, viennent d'afficher leur incapacité à trouver la solution. Ainsi, les clés dites AES, dont l'algorithme était du domaine public, étaient jusque-là modifiées toutes les 20 minutes. En effet, d'après certains hackers qui continuent de chercher sans relâche, une série de clés AES appelée AESbase était livrée chaque semaine sur certains sites Internet et leur introduction dans les “softcam”, un logiciel d'activation de ces clés à l'intérieur du récepteur, permettait d'ouvrir ces canaux qui font partie du bouquet TPS. Une telle étape, qui rendait le “flashage” obligatoire tous les sept jours, a donné lieu à l'élimination d'un certain nombre de démodulateurs dont la capacité des mémoires ne pouvait recevoir la liste complète des fameuses AES. Ainsi, ces derniers jours, la sécurisation de Viaccess et de MediaGard est passée d'un cran au moment où on évoque certaines difficultés de dernière minute quant au projet de fusion entre TPS et Canal Satellite ayant pour origine les systèmes de cryptage et les droits de prestation. Il va sans dire que le bouquet TPS s'oppose pour les systèmes partagés et compte mettre le paquet pour assurer son propre système. Ainsi, selon les hackers, les clés AES du bouquet TPS sont changées toutes les cinq minutes rendant pratiquement impossible le téléchargement hebdomadaire habituel. Aussi, pour plus de sécurité et afin de parvenir à un risque zéro de fuites des informations confidentielles, on croit savoir que TPS a restreint le groupe qui manipule ces codes à cinq contre des dizaines de spécialistes. Car il n'est un secret pour personne que les codes diffusés sur Internet provenaient souvent de fuites organisées. M. Laradj