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La gare d'El-Affroun à l'abandon
BLIDA
Publié dans Liberté le 26 - 06 - 2008

L'état d'abandon, à plusieurs niveaux, de la gare d'El-Affroun est déplorable, voire inquiétant, au vu de ce que cette, naguère, prestigieuse et belle structure est devenue et au su des plaintes incessantes des voyageurs et des riverains.
Le wali de Blida, lors de sa visite sur les lieux, il y a deux mois, avait alors donné des consignes fermes au directeur des transports en direction de la SNTF et du ministère des Transports en vue de la reprise des travaux de construction d'un nouveau bâtiment voyageurs. Les travaux, débutés en 2005 et traînant indéfiniment, sont à l'arrêt depuis deux ans. En trois ans, ce qui devait être le bâtiment voyageurs n'est encore que des colonnes dressées. Les jardins de la gare avec leurs fines senteurs variées, les vergers, les différents services et bureaux, la marquise, l'horloge, l'abri aux bancs en bois verni, les bancs de pierre et en fer forgé sur les quais fleuris, la fontaine patinée coulant de jour comme de nuit… ne sont plus qu'un souvenir que les gens qui ne prennent plus le train évoquent. Cette station importante, datant de 1876, se situant entre deux wilayas, accueillait, avec les départs pour Oran, les militaires de la caserne de Cherchell, les voyageurs de Tipasa, Hadjout et ceux des daïras environnantes, jusqu'à 1 000 personnes. Depuis près de trois ans, seul un train d'Oran sur quatre s'y arrête à l'aller et au retour. Les départs sur ces trains renflouaient les recettes au guichet. Les voyageurs ne comprennent pas ces suppressions qu'ils jugent insensées, sans fondement, voire discriminatoires. Il est vrai que depuis que cette gare existe, soit 132 ans, les trains d'Oran y ont toujours marqué un arrêt. Aujourd'hui, la gare, qui fait figure de désert depuis la démolition du bâtiment voyageurs et des services attenants, et la disparition de tout l'accompagnement d'agrément et de confort du voyageur avec la mise en place de voies supplémentaires (pour quatre voies pour la gare de Blida, celle d'El-Affroun en comprend deux principales et huit de service), est livrée à l'insécurité. L'absence de clôture en fait une structure ouverte à tous les dépassements et les délits, les laissés-pour-compte y élisant domicile dès la nuit tombée. Les agressions n'y sont pas rares. Récemment, c'est le chef de gare en service, à 19h, qui a été violemment agressé. Son état a nécessité une incapacité de travail de 45 jours. Il est à signaler, toujours en matière d'insécurité (qui explique que de nombreux voyageurs préfèrent aujourd'hui le bus, du reste moins cher : 25 DA El Affroun-Blida contre 30 en train et 50 El Affroun-Alger contre 75 en train), que dans les derniers trains de la journée, il n'y a aucun agent de sécurité et, souvent, même pas de contrôleur, du moins sur le trajet Blida-El Affroun. L'obscurité aidant, lors des courtes journées, les femmes surtout, ne sont pas rassurées. Les jets de pierres, en outre, renforcent le sentiment de terreur à l'approche de la tombée de la nuit dans les derniers trains. L'absence d'éclairage est valable aussi sur la surface qui constitue ce qu'est devenue, aujourd'hui, la gare. Par ailleurs, l'absence de salle d'attente, d'abris et de sanitaires renforce le malaise des voyageurs (personnes âgées, enfants en bas âge, surtout). Le bloc cubique, construit il y a une dizaine d'années pour assurer l'essentiel des prestations (guichet, magasin...), est envahi de rats qui ne craignent pas de prendre l'air sur le quai. Cet espace cloisonné, réduit et encombré, renseigne sur les conditions de travail auxquels les cheminots qui y sont mobilisés sont astreints. À ces conditions de voyage décourageantes, voire difficiles, l'inconfort subsiste : les sièges individuels qui auraient été récupérés des anciens bus de l'Etusa (ex-RSTA), inconfortables et, parfois, cassés et non remplacés, demeurent, pour un trajet de plus de 60 km que bon nombre de voyageurs font debout sur, au moins, la moitié du parcours. L'électrification effective de la banlieue ouest, prévue pour mai dernier, est toujours attendue.
F. Seman


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