Biskra Eaux usées et odeurs nauséabondes Vraisemblablement “tirer la chasse” à Biskra devient coûteux, voire cauchemardesque du fait que cela engendre d'énormes soucis. Les eaux usées, accompagnées de leurs odeurs nauséabondes, envahissent les quartiers de la ville, à l'image de Khoubzi, quartier populaire de grande densité, situé au cœur de la ville. En effet, les riverains rencontrés affirment avoir même vu les eaux usées s'écouler non seulement dans la nature mais aussi dans une mosquée, ce qui a poussé les fidèles à la déserter. De son côté, le conseil exécutif semble, d'après les témoignages concordants, être au courant de la situation devenue invivable et qui s'aggrave de plus en plus, notamment en cette saison estivale dont l'une des particularités, outre la chaleur dépassant les 44° à l'ombre, est la prolifération des anthropoïdes, source de diverses infections saisonnières. Dans ces conditions, les plaignants attendent que les responsables locaux prennent au sérieux leurs lamentations en à œuvrer pour une solution optimale pouvant mettre fin à une telle situation jugée inacceptable. Hadj Bahamma SETIF Sept ans de prison pour le receveur d'El Maouane Le tribunal correctionnel de Sétif a rendu, mercredi dernier, son verdict dans l'affaire du receveur de la poste d'El Maouane (Ouricia) qui avait agressé, en 2006, sa collègue, une inspectrice d'Algérie Poste. Le mis en cause qui a reconnu toutes les accusations, à savoir tentative de meurtre, coups et blessures volontaires qui ont entraîné un avortement, a été condamné à sept années de prison ferme assortie d'une amende. Les faits remontent à l'année 2006 quand l'inspectrice, enceinte de sept mois, lors d'un contrôle de routine a détecté un trou de l'ordre de 380 millions de centimes dans les finances de la poste. Le fonctionnaire indélicat en colère a déchiré tous les documents et a attendu l'inspectrice à la sortie du bureau pour lui asséner plusieurs coups de couteau au niveau du dos et du thorax et prendre la fuite la laissant gisant dans une marre de sang devant le bureau de poste. C'est un autre employé de la même poste qui l'a évacué vers le service des urgences chirurgicales du CHU de Sétif. La victime sous le choc a perdu son bébé. Après cette agression, l'inspectrice traumatisée n'a pu reprendre son travail qu'une année après. F. Senoussaoui