C'est dans une ambiance conviviale que s'est déroulée, à l'institut des langues et littérature, la sortie de la première promotion de jeunes diplômés en sciences de l'information et de la communication et de celle des filières de littérature arabe et de langue française. Sanctionnant un cycle de graduation d'une durée de quatre années très laborieuses, la licence en sciences de l'information et de la communication comporte les options relatives aux métiers de la presse écrite, de l'audiovisuel et de la communication. Au moins, une centaine de jeunes, tous enthousiastes, ont choisi le dur métier de journaliste, même s'ils n'ignorent pas que celui-ci n'est souvent pas du tout repos pour celui qui l'exerce. Rencontrée en marge de la cérémonie de clôture de l'année universitaire, Mme Fatiha Boulefred, directrice de l'institut de langue et de littérature arabes et de langue française, n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction d'avoir pu donner à l'établissement qu'elle dirige l'assise nécessaire à même de dispenser un enseignement d'un niveau comparable à celui des grandes universités. Et de rappeler le contexte particulier qui a marqué le lancement, sous sa houlette, du département de littérature et de langue arabes et de langue française, et ce, en dépit des forces de l'inertie qui, depuis, n'ont eu de cesse de s'opposer à toutes les initiatives porteuses d'innovation et de progrès. “C'est grâce à la pugnacité de quelques-uns et à l'aide de notre tutelle que nous avons pu créer une école doctorale de langue française où l'animation des séminaires est assurée par des compétences de grande renommée qui viennent d'Europe et qui sont des autorités en matière de littérature en général et de littérature maghrébine en particulier”, dit-elle. Pour notre interlocutrice, l'objectif assigné est déjà atteint puisque certains étudiants en fin de cursus en post-graduation vont pouvoir, à partir de la prochaine rentrée, préparer un doctorat ès lettres et littérature. La cérémonie de clôture a été aussi l'occasion pour le premier responsable de la wilaya d'annoncer la livraison d'une partie des infrastructures prévues dans le nouveau pôle universitaire en cours de réalisation. Cette perspective permettra de renforcer les capacités pédagogiques et d'accueil du centre universitaire Yahia-Farès qui pourra ainsi recevoir, sans encombres, les flux des nouveaux bacheliers. En outre, la promotion de certains enseignants au grade de professeur dans leurs spécialités respectives donnera davantage de reconnaissance à la qualité de l'encadrement des étudiants des cycles de graduation et de post-graduation dont les effectifs sont en progression constante. M. EL BEY