Le ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat, M. Mustapha Benbada, a révélé, hier à Alger, que la 6e édition du laboratoire euroméditerranéen tenue récemment à Milan (Italie) a souligné la nécessité de “trouver un mécanisme financier qui soit à la mesure des attentes des pays de la Méditerranée notamment ceux de la rive sud”. Le ministre a précisé, en marge de l'installation du conseil national de la Chambre nationale de l'artisanat et des métiers, que l'Italie a annoncé, dans ce cadre, “son engagement de créer un fonds italien d'un montant de 65 millions d'euros pour le financement de projets italo-méditerranéens”. Les recommandations ont été axées également sur “les mécanismes opérationnels” pour la promotion de l'investissement en Méditerranée et sur la réalisation du mécanisme technique consistant en la “création de l'Agence méditerranéenne de développement des PME”. Dans le même contexte, le ministre a relevé la proposition relative à la création “d'un réseau de liaison” pour les agences de développement de la PME, soulignant que “ce réseau vise à créer une symbiose et une coordination entre ces agences nationales”. Par ailleurs, le ministre a annoncé un projet de réalisation d'une école algéro-italienne d'entreprenariat, précisant que ce projet figure parmi tant d'autres projets communs s'inscrivant dans le cadre de la coopération bilatérale. Le ministre a exprimé le souhait de voir l'Agence méditerranéenne de développement des PME devenir “un outil efficace dans la consolidation des relations entre les entreprises des deux rives de la Méditerranée, à assurer la mise à niveau des entreprises de la rive sud et des entreprises algériennes, à améliorer leur compétitivité, à leur garantir un soutien financier et technique, à les accompagner et à les aider à investir les marchés mondiaux”. M. Benbada a affirmé qu'un véritable partenariat entre les entreprises des deux rives de la Méditerranée “constituera un outil efficace de complémentarité, voire d'intégration régionale, à même d'améliorer la compétitivité des entreprises”. R. N./APS