Le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a annoncé mardi que l'Etat a consacré une enveloppe financière initiale de 3 milliards de dinars dans le cadre de l'opération de constitution d'un stock national de 150 000 tonnes de pomme de terre destinée à la consommation. Ce dispositif, dont la première phase doit s'étaler jusqu'au 15 août, pourrait être prolongé, a précisé M. Boukerzaza, lors du point de presse hebdomadaire consacré à la présentation des axes du Conseil de gouvernement. La mise en œuvre de ce nouveau dispositif visant, notamment à prévenir les retombées de la spéculation “pourrait inclure d'autres produits de large consommation”. Il convient de rappeler que ce dispositif lancé la semaine dernière permettra aux autorités publiques d'intervenir pour absorber l'excédent de production de manière à préserver les revenus des agriculteurs, d'une part, et d'approvisionner le marché par les volumes stockés et, partant, préserver le pouvoir d'achat des consommateurs, d'autre part. Plusieurs établissements publics et privés ont été associés à cette opération, ajoute le ministre, précisant qu'ils ont été retenus parmi les entités spécialisées en froid disposant d'équipements de stockage idoines. Outre la prise en charge financière de la constitution du stock de pomme de terre, l'Etat s'engage à la couverture des frais découlant de l'opération même de stockage sur la base d'un prix de référence fixé à 20 DA le kilogramme, au titre du nouveau dispositif. Par ailleurs, le Conseil de gouvernement a examiné et adopté deux projets de décrets exécutifs, le premier définissant les conditions d'approbation d'étude d'impact sur l'environnement pour les activités relevant du domaine des hydrocarbures, alors que le deuxième définit les outils et méthodologies d'élaboration du programme indicatif des besoins aux moyens de production d'électricité, a indiqué le ministre de la Communication. APS