La jonction entre ces deux bandes criminelles a voulu transformer ce littoral paradisiaque en un enfer sur terre. Une région que ses habitants et les amoureux du littoral refusent de quitter. Et c'est peut-être pour cette raison que les terroristes s'acharnent contre eux. Le terrorisme a encore frappé à Zemmouri El-Bahri. Des estivants, des pêcheurs qui s'y trouvaient, en cette journée caniculaire, ont été sacrifiés sur l'autel de la folle course à la médiatisation menée par Droukdel et ses sbires contre le peuple algérien. Cette réaction, somme toute attendue de la part du GSPC, après les sévères coups de boutoir assénés par les forces de sécurité ces derniers temps, notamment l'élimination de douze terroristes près de Tizi Ouzou, vient démentir les allégations de l'organisation terroriste qui se gargarise, dans ses communiqués, de ne cibler que des objectifs militaires. De paisibles citoyens ont payé de leur vie la folie meurtrière des assassins sans foi ni loi, qui continuent à écumer la zone du littoral est de Boumerdès, avec la complicité de la maffia du sable. La jonction entre ces deux bandes criminelles a voulu transformer ce littoral paradisiaque en un enfer sur terre. Une région que ses habitants et les amoureux du littoral refusent de quitter. Et c'est peut-être pour cette raison que les terroristes s'acharnent contre eux. Une guerre à armes inégales entre gens normaux qui vaquent à leurs occupations quotidiennes et des hommes de cavernes, vivant à l'âge de pierre et qui agissent par traîtrise, en envoyant un de leurs rejetons se faire exploser contre la foule. L'attentat de Zemmouri El-Bahri vient confirmer, encore une fois, que face à la terreur, il n'y a pas de place à l'hésitation, ni à la baisse de vigilance. Tant qu'un seul terroriste reste terré dans les maquis, la lutte doit se poursuivre, avec détermination et sans relâche. L'organisation de Droukdel, aussi affaiblie soit-elle, peut encore commettre des attentats spectaculaires à destination des médias, surtout étrangers, juste pour faire croire qu'elle existe encore et qu'elle représente toujours une menace sur la sécurité. Il va sans dire que ce carnage renforce la radicalisation de l'action du GSPC et son alignement sur la stratégie du GIA de triste mémoire. Mais l'histoire nous a enseigné que c'est en phase finale que la bête immonde agonisante est la plus dangereuse. A. B.