Le groupe terroriste qui a commandité cette attaque suicide contre l'école des Issers, où de jeunes candidats à un concours d'entrée à la Gendarmerie nationale attendaient, a démontré toute la sauvagerie et l'ignominie dont est capable le GSPC. Une violence inouïe et gratuite. Le bilan est lourd, le coup est sévère et les larmes des familles endeuillées ne vont pas sécher de sitôt. Ce sont là des constats amers et des sentiments douloureux. Le groupe terroriste qui a commandité cette attaque suicide contre l'école des Issers, où de jeunes candidats à un concours d'entrée à la Gendarmerie nationale attendaient, a démontré toute la sauvagerie et l'ignominie dont est capable le GSPC. Une violence inouïe et gratuite. Le GSPC, qui est devenu le fidèle exécutant d'Al Qaïda, croit-il vraiment faire tomber le régime par la terreur et prendre sa place ? Certainement pas. Aucun groupe terroriste n'y est parvenu. Et si par hasard sous d'autres habits et couvertures, des forces surgissant de la “jahilya” et des périodes troubles de l'histoire du monde islamique y sont arrivées et ont pu s'octroyer par la force le pouvoir, elles ont aussitôt été mises au ban des nations et combattues par les peuples concernés. Le cas des talibans en Afghanistan est, à ce propos, très illustratif des nébuleuses agissant au nom de l'islam, le ternissant chaque fois un peu plus. Alors pourquoi s'acharne-t-il à tuer et, si possible, de la manière la plus atroce ? Inexplicable sur le plan politique, injustifiable sur le plan stratégique et contre productive sur le plan social. Sont-ils en conséquence tous des psychopathes. Certainement si on les juge sur la base de leurs actes innommables. Mais pas seulement… Les embuscades et les attentats suicides aussi meurtriers les uns que les autres n'ont fait que maudire davantage les terroristes. La société est lasse et meurtrie par ces actions suicidaires. Et s'ils pensent que la désaffection et le mécontentement des citoyens à l'égard du pouvoir va leur servir, c'est qu'ils se trompent lourdement. Aujourd'hui l'aspiration majeure de l'Algérien est de vivre bien et en conformité avec sa spiritualité, d'être libre dans ses pensées comme dans ses actions, de jouir de ses droits et d'accomplir ses devoirs et de ne subir aucun joug. Voilà la distance qui sépare les citoyens des nervis et de leurs “maîtres penseurs”. Aussi et pour que s'arrête cette folie meurtrière, il reste une possibilité de rédemption. Celle qui consiste à déposer les armes et à demander pardon au peuple algérien en général et aux parents des victimes en particulier pour tout le mal qu'ils leur ont fait. Aucune autre issue n'est salvatrice. Les actions spectaculaires et médiatiques n'y changeront rien tant que le peuple est farouchement contre la destruction de son pays et l'assassinat de ses enfants. A. O.