L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic, arrêté à Belgrade en juillet, comparaît, hier, pour la deuxième fois devant le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie pour annoncer s'il plaide coupable ou non. Son avocat a confirmé que son client ne se prononcerait pas vendredi sur sa culpabilité devant le Tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie (TPI). “Nous avons convenu que M. Karadzic ne se prononcera pas aujourd'hui sur sa culpabilité ou non parce que l'acte de l'accusation (définitif) n'a pas été rédigé”, a déclaré vendredi matin dans un appel téléphonique l'un des avocats de Radovan Karadzic, Goran Petronijevic. “Je ne peux pas vous dire à quel moment il se prononcera, nous n'avons toujours pas convenu de cela”, a-t-il ajouté. Me Petronijevic avait fait des déclarations similaires jeudi soir à la télévision publique serbe (RTS). Le procureur a retenu contre lui onze charges de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide pour son rôle dans la guerre de Bosnie (1992-1995). Mais un de ses conseillers juridiques, Goran Petronijevic, a déclaré jeudi à la télévision publique serbe RTS qu'il n'annoncerait pas de plaidoyer tant que le procureur travaille encore à la version définitive de son acte d'accusation. Selon les statuts du Tribunal, l'accusé devrait alors annoncer son plaidoyer en fonction du dernier acte d'accusation en date. Si Radovan Karadzic refusait de se prononcer, le président de la chambre enregistrera de facto un plaidoyer de non culpabilité. D. S./AGENCES