Rentrée scolaire à Constantine 67 milliards pour la restauration des établissements scolaires Une enveloppe de 67 milliards de centimes a été débloquée par la direction de l'éducation de la wilaya de Constantine pour la réhabilitation des établissements scolaires. Par ailleurs, 30 milliards de centimes viennent d'être consacrés à l'équipement de ces établissements. Selon le directeur de l'éducation de la capitale de l'Est, il s'agit d'un programme national. Des rencontres régionales sont programmées à travers lesquelles les directeurs de l'éducation de l'ensemble des wilayas du pays sont appelés à remettre un rapport détaillé sur l'état des lieux du parc immobilier du secteur. Reste à noter que la wilaya de Constantine dénombre 114 CEM et devra réceptionner, cette année, deux lycées et 8 établissements d'enseignement moyens. Betina S. Recalés au bac pour la première fois à Bordj Bou-Arréridj La quête d'une deuxième chance En plus de l'échec subi à l'examen final, le baccalauréat, les élèves de la 3e AS ont été surpris de découvrir sur leur bulletin de notes la mention “orienter vers la vie active”, ou carrément “fin des études”, et pire encore “exclu”. Selon les parents d'élèves, la situation est déplorable. Les parents pensent que cette mesure est injuste et injustifiée. Après plusieurs tentatives auprès de la direction de l'éducation et les établissements de la wilaya, on leur a notifiés qu'ils n'ont plus droit d'être scolarisés. Ils leur ont tout simplement suggéré de faire de la prospection au niveau des centres de formation professionnelle. “Ils sont des centaines d'élèves à être à leur premier échec scolaire, et, aujourd'hui, ils sont privés d'une deuxième chance, alors que les élèves de l'ancien système ont eu droit à une deuxième chance”, dira un parent d'élève, enseignant de son état dans un établissement secondaire. “Mais qui a donné ces instructions ? Le ministère de l'Education nationale est-il informé de ces procédés qui alertent sur le peu d'intérêt qu'on accorde aux jeunes ? Où vont-ils ? Ne sont-il pas ces jeunes rejetés par le système scolaire qui sont la proie de tous les chants de sirène ? Pourquoi ne pas leur accorder une deuxième chance ? Des questions que nous avons recueillies auprès des parents et des lycéens recalés qui espèrent recevoir une réponse rassurante avant la rentrée scolaire, prévue pour le 13 septembre prochain. Chabane Bouarissa Santé publique à Collo Après les leucémies, les tumeurs guettent les 40-60 ans Après la série noire des atteintes de leucémie qui a endeuillé, durant la dernière décennie, la ville de Collo, on assiste ces derniers jours à une recrudescence effrayante de décès suite à des tumeurs. “Le taux élevé de la mortalité par cancer du sein dans la tranche d'âge allant de 40 à 60 ans, en un laps de temps donné et sur un même espace urbain, exige des autorité en charge de la santé publique une enquête ciblée afin de déterminer les causes exactes de cette situation devenue alarmante”, précise un membre d'une importante association locale. Pour rappel, durant le début des années 1980, une partie du réseau d'adduction en eau potable pour la ville de Collo a été réalisée à base d'amiante, une matière cancérigène interdite d'usage dans le monde. Si certaines personnes essaient de faire le lien entre ce projet et la santé de la population locale, d'autres préfèrent rester prudents tout en exigeant de la part des autorités des investigations scientifiques poussées afin d'agir à temps si la qualité de l'environnement est responsable dans cette funeste comptabilité. Mourad K.