Le conflit, qui a éclaté au sein des membres de l'APC de Médéa et qui a abouti à la mesure de retrait de confiance au président, vient de connaître son épilogue après la désignation d'un autre élu à la tête de la collectivité. En effet, la collectivité locale est, depuis mardi dernier, dirigée par un membre élu sur la liste du parti FLN qui dispose d'une majorité relative avec 7 sièges sur un total de 23 composés des différentes formations politiques. Cette désignation a été décidée par l'administration de la wilaya pour régler un problème dont les conséquences sur la marche des services de l'administration communale ont commencé à être ressenties par la population. Prise en application des dispositions de l'article 48 du code communal, la décision donne toutes les attributions au président désigné en ce qui concerne les questions relatives à la gestion de la collectivité, notamment la conduite des programmes de développent et les affaires qui intéressent la vie publique. Cependant, le nouveau président désigné dans le but de garantir le fonctionnement des services de la commune et expédier les affaires courantes pour une durée limitée, pourrait se maintenir à cette fonction pendant une longue durée. Et pour cause, le choix d'un autre élu pour occuper les fonctions de président semble relever du défi en l'état actuel des choses où les divergences entre membres d'un même parti sont patentes. Cette hypothèse est corroborée par le fait que les positions des élus du parti FLN à qui appartiennent la majorité et la présidence demeurent partagées entre partisans et adversaires du président déchu. Ainsi donc, et en l'absence de consensus autour de la personne qui sera plébiscitée pour occuper les fonctions de président, les tractations entre les différents groupes se poursuivent toujours, selon une source proche de l'assemblée communale. Ce qui n'empêchera pas les différents groupes d'agir solidairement en vue d'étudier toutes les activités inscrites à l'ordre du jour de l'APC et, ainsi, assurer un fonctionnement normal des services dans un contexte marqué par une rentrée chargée et pour redynamiser le rythme de réalisation des programmes de développement, déclare-t-on. La distribution de couffins du Ramadhan, qui a été confiée aux imams de la ville, n'a pas été du goût des associations de quartiers qui se sont vu évincées d'une mission qu'elles ont toujours menée en collaboration avec l'APC. La décision prise par le président remplacé n'a fait qu'exacerber encore plus le blocage et mis la majorité des associations dans le camp adverse du P/APC qui, indique-t-on, les a privées de l'une de leurs principales missions. M. EL BEY