Le Pr Arab Boudriche a affirmé samedi à Oran que l'utilisation du vaccin contre le cancer du col de l'utérus est susceptible de «réduire de 90% le taux de mortalité dû à cette maladie». Le Pr Arab Boudriche a affirmé samedi à Oran que l'utilisation du vaccin contre le cancer du col de l'utérus est susceptible de «réduire de 90% le taux de mortalité dû à cette maladie». Le Pr Boudriche qui intervenait à l'occasion de la tenue de la deuxième rencontre nationale de la société algérienne de l'Human Papilloma Virus ( HPV) qui s'est déroulée au Sheraton d'Oran a précisé que la vaccination pour la prévention contre le cancer du col de l'utérus constitue aujourd'hui une nécessité, pour tenter de réduire les taux effarants de cas enregistrés jusque-là . «Le cancer du col de l'utérus arrive en deuxième position après celui du sein», affirme le professeur Bouzekrini Mhamed président de la Société algérienne de fertilité et contraception,( SAFEC,) et d'ajouter que «le cancer du col de l'utérus est difficilement traitable puisque 50 pour cent des femmes traitées décèdent dans les cinq années qui suivent le traitement». Le vaccin en question qui a prouvé son efficacité est déjà commercialisé dans 164 pays dont la Tunisie et le Maroc. Ce vaccin quadrivalent traite les HPV 16 et 18 responsables de plus de 70 % des cancers du col de l'utérus et les HPV 6 et 11 responsables d'un important nombre de condylomes de la sphère ano-génitale. Selon les statistiques de l'OMS, 470 000 cas de cancers du col de l'utérus sont recensés chaque année, dont 90 % dans les pays en voie de développement, causant le décès de 230 000 femmes chaque année dans le monde. Par ailleurs, les cinquante années de la pilule ont été passées en revue lors du congrès de la société algérienne de fertilité et contraception ( SAFEC ) dont les travaux ont eu lieu les 8 et 9 avril à Oran. La contraception orale connue sous le nom de la pilule existe depuis 50 ans. Bayer Schering Pharma est à l'origine de l'hormonologie moderne, avec en particulier la découverte du premier contraceptif oral commercialisé en Europe en 1961. Depuis cette date, les femmes contrôlent leur fertilité et peuvent décider si elles veulent avoir des enfants et à quel moment, comme elles peuvent s'épanouir sexuellement, sans risque de grossesse non désirée. Le professeur Serfaty David président de la société française de gynécologie-obstétrique a évoqué dans son intervention les différentes étapes qu'ont connues les laboratoires BSP en passant d'Anovlar à Qlaira. Et citera Jasmine, la pilule la plus vendue avec 5 millions d'utilisatrices dans le monde et qui est enregistrée dans plus de 100 pays dont l'Algérie ainsi que Mirena, un médicament de première intention indiqué dans la contraception et pour les femmes qui souffrent de ménorragies fonctionnelles. Mohamed L.