Les employés de la Fonction publique, détenteurs d'un diplôme d'études universitaires appliquées (DEUA), demandent à Revoir leur échelon dans la Fonction publique et les critères de promotion. Les employés de la Fonction publique, détenteurs d'un diplôme d'études universitaires appliquées (DEUA), demandent à Revoir leur échelon dans la Fonction publique et les critères de promotion. Ces demandes ont été adressées récemment au directeur de la Fonction publique. Ces fonctionnaires, intégrés par le décret exécutif 90- 210 à la date du 21 juillet 1990, s'interrogent sur leur classification dans l'échelle 10 de la Fonction publique alors qu'ils sont dotés d'un bac+3. Il faut rappeler que le titulaire d'un bac+5 est classé à l'échelle 13 et celui d'un bac+4 est classé à l'échelle 12. Donc, un point de moins ou de plus pour chaque année de différence. Selon les représentants de ces fonctionnaires, «il est complètement absurde et irrationnel qu'ils ne soient pas traités de la même manière». Ils estiment que «plus d'un point de différence alors qu'ils n'ont qu'une année de moins par rapport aux licenciés (bac+4) est une attitude injuste à leur égard». De ce fait, ils demandent à ce qu'ils passent de l'échelle 10 à l'échelle 11. D'autre part, cette tranche de fonctionnaires demande le droit à la promotion, car ils sont privés de cette option alors que la loi fondamentale de la Fonction publique (06-03 du 15 juillet 2006) est bien claire. Elle concerne tous les employés de la Fonction publique. En dernier, ils demandent des explications concrètes sur leur privation des postes de travail de qualité dans leur pays alors que leurs diplômes universitaires sont bel et bien algériens. Il est à noter que dans le cas où la tutelle ne répond pas à leurs demandes via une étude par décret ministérielle, ils menacent d'une autre protestation prochainement. Cependant, un sit-in va se tenir devant le siège de la Fonction publique le 18 avril prochain. Hassiba Abdallah