Les étudiants de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (Ismas) ont lancé un mouvement de grève depuis près d'une semaine. Ces étudiants, au nombre de 108, ont pour principale revendication la mise en application du système LMD, à l'instar de toutes les autres écoles et instituts du pays. «Notre diplôme n'est pas reconnu par le ministère de l'Enseignement supérieur ni par celui de la Culture», nous a fait savoir, hier par téléphone, Benzai Mohamed, membre du bureau des étudiants à l'Ismas. Dans ce sens, il convient de préciser que le diplôme préparé, dans cet établissement de formation supérieure artistique, est celui de Diplôme d'études universitaires approfondies (DEUA). «Sans le LMD nous ne pouvons pas accéder à d'autres grades scientifiques», s'est plaint notre interlocuteur. En outre, «le titulaire du DEUA est mal payé dans la Fonction publique» a-t-il ajouté. Il est à souligner que le mouvement de grève avait au lieu, pour sa première phase, du 19 au 23 de ce mois, et là les protestataires envisagent de lancer une autre grève d'une semaine. «Nos représentants sont maintenant (Ndrl hier soir) en réunion avec les responsables mais je ne pense pas que ça va aboutir à une solution» nous dira notre interlocuteur à ce propos. Cette réunion a, a-t-on appris, de même source, regroupé le directeur pédagogique de l'Ismas, M. Dahmani, le docteur Amroune, responsable pédagogique de l'Institut ainsi que le représentant de la formation du ministère de la Culture. «Si on n'arrive pas à un accord, on va vers une grève illimitée» a-t-il lancé. Benzai Mohamed, d'ailleurs tout comme la plupart des étudiants, affirment les responsables de l'Etablissement «nous trouvent toujours des prétextes qu'ils veulent nous faire gober tel le manque d'enseignants». D'autant plus, a-t-il estimé, que la première promotion a vu le jour l'année passée. «Des jeunes, que nous connaissons, ont leur diplôme et sont au chômage» a-t-il témoigné. Il est toutefois utile de souligner que nos maintes tentatives de joindre ledit établissement sont demeurées vaines. Les étudiants de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (Ismas) ont lancé un mouvement de grève depuis près d'une semaine. Ces étudiants, au nombre de 108, ont pour principale revendication la mise en application du système LMD, à l'instar de toutes les autres écoles et instituts du pays. «Notre diplôme n'est pas reconnu par le ministère de l'Enseignement supérieur ni par celui de la Culture», nous a fait savoir, hier par téléphone, Benzai Mohamed, membre du bureau des étudiants à l'Ismas. Dans ce sens, il convient de préciser que le diplôme préparé, dans cet établissement de formation supérieure artistique, est celui de Diplôme d'études universitaires approfondies (DEUA). «Sans le LMD nous ne pouvons pas accéder à d'autres grades scientifiques», s'est plaint notre interlocuteur. En outre, «le titulaire du DEUA est mal payé dans la Fonction publique» a-t-il ajouté. Il est à souligner que le mouvement de grève avait au lieu, pour sa première phase, du 19 au 23 de ce mois, et là les protestataires envisagent de lancer une autre grève d'une semaine. «Nos représentants sont maintenant (Ndrl hier soir) en réunion avec les responsables mais je ne pense pas que ça va aboutir à une solution» nous dira notre interlocuteur à ce propos. Cette réunion a, a-t-on appris, de même source, regroupé le directeur pédagogique de l'Ismas, M. Dahmani, le docteur Amroune, responsable pédagogique de l'Institut ainsi que le représentant de la formation du ministère de la Culture. «Si on n'arrive pas à un accord, on va vers une grève illimitée» a-t-il lancé. Benzai Mohamed, d'ailleurs tout comme la plupart des étudiants, affirment les responsables de l'Etablissement «nous trouvent toujours des prétextes qu'ils veulent nous faire gober tel le manque d'enseignants». D'autant plus, a-t-il estimé, que la première promotion a vu le jour l'année passée. «Des jeunes, que nous connaissons, ont leur diplôme et sont au chômage» a-t-il témoigné. Il est toutefois utile de souligner que nos maintes tentatives de joindre ledit établissement sont demeurées vaines.