A quelques semaines des examens de fin d'année, les différents syndicats dont SNAPEST, UNPEF et CNAPEST représentant le personnel du secteur de l'éducation se sont donné rendez-vous le 25 du mois courant pour une grève de trois jours, qui touchera tous les établissements scolaires des régions du nord du pays. A quelques semaines des examens de fin d'année, les différents syndicats dont SNAPEST, UNPEF et CNAPEST représentant le personnel du secteur de l'éducation se sont donné rendez-vous le 25 du mois courant pour une grève de trois jours, qui touchera tous les établissements scolaires des régions du nord du pays. Ce mouvement sera précédé, dès aujourd'hui, par la grève des enseignants et professeurs du Sud annoncée précédemment par le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). «Nous voulons que le dossier des œuvres sociales soit réglé dans les plus brefs délais» en ajoutant que «le but des œuvres sociales est de venir en aide à ceux qui en ont besoin. Il faut qu'il y ait une commission indépendante et transparente pour gérer ce dossier», a affirmé Meziane Meriane, coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), lors d'un point de presse tenu hier à Alger. L'orateur est revenu longuement sur ce dossier, en insistant sur la l'importance d'accélérer l'amendement du 94/158 relatif aux techniques de gestion des services sociaux. «L'argent est gelé, il faut régler ce problème afin que tout le monde puisse en profiter». Cette grève nationale, à laquelle sont invités tous les autres syndicats, survient suite à la décision prise lors de la réunion du conseil national du SNAPEST tenue jeudi dernier. «Après l'échec qu'ont connu les discussions entre la commission mixte (ministère du Travail, Finances et Education) et les syndicats, en raison d'un article, nous avons choisi de tenir cette grève pour faire valoir nos droits», a-t-il indiqué. A l'occasion de cette rencontre, le conférencier a mis en exergue la nécessité de régler la question de la loi fondamentale portant sur le statut de l'enseignant «sur 1600 enseignants (EST) dans la wilaya, on nous a donné que 10 postes. Nous voulons que le passage se fasse d'après l'ancienneté, c'est-à-dire celui qui a dix ans d'expérience passe de 13 à 14 automatiquement». Concernant le régime indemnitaire, le coordinateur national a parlé d'un «cafouillage total quant à la classification avec des fiches de paie qui présentent trois salaires de base. Mais surtout après la décision incompréhensible du Premier ministre qui avait annulé l'effet rétroactif». Quant aux répercussions de ces mouvements de grève sur l'élève, Meziane Meriane a fait porter la responsabilité à Boubeker Benbouzid, ministre de l'Education nationale. «Il faut voir les causes qui ont mené à ces actions, ce n'est pas de gaieté de cœur qu'on a fait cette grève, loin de là». Il faut noter que la plateforme de revendications des syndicats porte essentiellement sur la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation pour remédier aux anomalies et compenser les manques contenus dans l'actuel statut et se résume en huit points essentiels dont la revalorisation de la prime de zone avec un calcul sur la nouvelle base du salaire de base avec effet rétroactif depuis le 1er janvier 2008. L'accélération du processus de la mise en vigueur du nouveau décret qui remplace et annule celui de 94/158 relatif aux techniques de gestion des services sociaux et consacre les principes de gestion démocratique, de transparence, de solidarité nationale, du mode d'élection à la base des membres des commissions de wilaya et nationales et dans lequel les syndicats conserveront le droit de regard, d'élaboration des projets et leur suivi avec l'intégration des enseignants du cycle secondaire de type 13 pour 14, en adoptant le critère d'ancienneté. La retraite après 25 ans de service et la mise en place de mécanisme pour la sauvegarde du pouvoir d'achat. L'application des textes de lois en vigueur concernant la médecine du travail, par la mise en œuvre des accords conclus dans le cadre de la commission nationale mixte depuis 2009. La révision des heures de travail, l'application des textes de lois en vigueur concernant le logement de fonction et la révision du statut des adjoints de l'éducation, les ingénieurs et les inspecteurs et les intégrer dans les échelons. Rappelons que les enseignants du Sud entameront dès aujourd'hui une grève de trois jours pour revendiquer leurs droits en ce qui concerne la prime du Sud et de Zone. Karima Hasnaoui