Grave et trop grave même la dissolution du Nadi Riadhi Baladiat Issers (autrefois appelé Jeunesse sportive isseroise les Issers JSII) et créé dans les années 1930. Injuste, intolérante, incompréhensible et inacceptable même pour le monde sportif isserois que de voir ce vieux club de football disparaître de la sorte, à cause de gens incompétents. Grave et trop grave même la dissolution du Nadi Riadhi Baladiat Issers (autrefois appelé Jeunesse sportive isseroise les Issers JSII) et créé dans les années 1930. Injuste, intolérante, incompréhensible et inacceptable même pour le monde sportif isserois que de voir ce vieux club de football disparaître de la sorte, à cause de gens incompétents. La Jeunesse sportive des Issers association de football est une véritable école de formation qui a produit de talentueux joueurs de football à l'image du grand Sikis, de Ammi Ali Tizaouine, les frères Bouhanik, Omar, Merzak, Nourredine, les Adjal, les gardiens de but Chaouchi, Abaziz, les frères Belaïd Sid Ali et Rachid, les Oukal, les frères Guechtouli, Aït Abderahmane, Ticherafi, la coqueluche des années 1968, en l'occurrence le docteur Mansouri Oumahou, les frères Rahim, Belaïd celui que l'on surnommait «la flèche». La dissolution de la JSII préoccupe au plus haut point, la Jeunesse isseroise et la responsabilité revient en premier lieu aux dirigeants actuels qui n'ont pas su garantir la survie de ce monument footballistique, en l'occurrence, la JSII. Elle est venue juste au moment où le stade communal (un véritable joyau), est doté d'un gazon synthétique de dernière génération. Aussi, la faute incombe à l'APC étant donné que le club est le bien de la ville puisqu'il s'appelle le Nadi Baladiate Issers. Ne dit-on pas que l'image de marque d'une ville c'est son club de football ? Le club si cher à Ammi Ali Tizaouine (actuellement malade), vient de disparaître à jamais pour des raisons obscures et en aucun cas, il n'avait accepté cette dure épreuve, lui qui a consacré toute sa vie pour Ezzerga avec qui, il a été joueur de football, dirigeant puis président durant des années et éducateur. La JSII a vu le jour durant la période coloniale et accumule une vie de plus de 75 ans d'existence, il est parti à l'eau injustement. Ammi Hacène qui a été le libero de charme également n'en revient pas ! Kouider Djouab