Le comité provisoire de coordination et de suivi, issu de l'initiative pour la dignité du journaliste, a fait part hier, au cours d'une rencontre à la maison de la presse Tahar-Djaout, à Alger, des avancées enregistrées lors de la réunion avec le ministre de tutelle. Le comité provisoire de coordination et de suivi, issu de l'initiative pour la dignité du journaliste, a fait part hier, au cours d'une rencontre à la maison de la presse Tahar-Djaout, à Alger, des avancées enregistrées lors de la réunion avec le ministre de tutelle. Après présentation du contenu de l'initiative des journalistes et de la plateforme des revendications lors de la rencontre entre le comité précité et le ministre de Communication, un accord a été trouvé, englobant bon nombre de questions. Il s'agit de la tenue prochaine des assises nationales de concertation portant sur le métier du journaliste par le biais d'ateliers touchant l'ensemble des problèmes et difficultés, ainsi que les perspectives en vue. C'est ce qui a a été annoncé hier dans le compte-rendu présenté par le comité qui a qualifié la rencontre avec le ministre de «franche», permettant «une discussion point par point» des problèmes et des questions soulevées. S'agissant du statut particulier du journaliste, les intervenants ont indiqué que la tutelle a «assuré que le décret exécutif de 2008» définissant les relations de travail avec le journaliste «est appliqué» dans ce qui a trait aux articles relevant des prérogatives du ministère. A propos de la carte professionnelle nationale du journaliste, ils ont annoncé qu'une «décision ministérielle sera prise avant le mois de juillet» et que la tutelle «a laissé le choix au journaliste de garder le statut particulier actuel ou de le modifier ultérieurement». Ce qui devrait être au centre des travaux des ateliers qui auront aussi à traiter l'éthique et la déontologie, les problèmes socioprofessionnels des journalistes et le code de l'information en incluant pour la première fois la presse électronique. Autre accord sanctionnant la rencontre du dit comité avec le ministre de la Communication : «la nécessité de mettre sur pied une grille nationale de salaire du journaliste» ainsi que «la réflexion sur d'éventuels mécanismes légaux de création et financement d'une caisse des œuvres sociales des journalistes». Une dynamique qui a le mérite en premier lieu d'évaluer et de capitaliser l'expérience vécue par le secteur (presse privée et publique) depuis plus de vingt ans, pour le règlement effectif des problèmes et des questions soulevés, ouvrant la voie à une meilleure organisation du secteur. Il est à noter que les présents à la réunion du comité ont salué «l'écoute favorable» manifestée par la tutelle aux doléances et préoccupations soulevées. Karima B.