Le chef de l'exécutif de la wilaya est intervenu personnellement pour dénouer la crise qui a secoué le club de la future capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest, l'épicentre pluriel, gorgé de richesses diverses, pouvant hisser le club fanion à l'apogée. Le chef de l'exécutif de la wilaya est intervenu personnellement pour dénouer la crise qui a secoué le club de la future capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest, l'épicentre pluriel, gorgé de richesses diverses, pouvant hisser le club fanion à l'apogée. Le président du club, lassé par les promesses et croulant sous les dettes, avait mis à exécution sa menace et présenté sa démission. Le bureau a suivi, par solidarité et entraîné dans son sillage le staff médical et le coach Rouabah. Le club se dirigeait vers l'implosion latente, provoquant le courroux des supporters qui n'ont point hésité à houspiller haut et fort les autorités et élus. Une bande d'inconditionnels avaient même averti les premiers élus locaux et menacé d'utiliser des moyens persuasifs si la situation n'est pas débloquée. Et elle le fut, grâce au responsable ayant reçu dans son bureau le premier dirigeant de la SPA-MCS, selon les vœux des fans. Les dirigeants n'avaient même pas de quoi régler les frais de déplacement à Annaba, rencontrer l'union de l'antique Bône au titre de la 20e journée du championnat de la ligue 1 professionnelle. Dans l'urgence, deux milliards seront octroyés par l'APC, en attendant la suite promise par le wali décidé à préserver l'aura d'un club qui honore, outre Saïda, toute une région collée à la pratique sportive. La balle est ainsi dans le camp des acteurs, du moment que les démissionnaires sont revenus sur leurs décisions. Les joueurs confirmeront samedi prochain à Annaba, et «c'est tout le mal qu'on leur souhaite», dira un fan réjoui par le retour au travail et à la compétitivité de l'étendard de la ville des Eaux. Khali Ali