La Cour suprême du Maroc a décidé, hier, de reporter au 1er mars prochain sa décision d'extradition des trois Algériens impliqués dans le détournement de près de 20 milliards de dinars au détriment de la Banque nationale d'Algérie (BNA), a-t-on appris. Au cours de cette audience, la Cour suprême devra rendre sa décision pour l'extradition des trois accusés à la demande de l'un des avocats des trois prévenus (A. A. R., A. R. et H. M.), qui étaient présents dans le box des accusés. En outre, la demande de liberté provisoire formulée par l'avocat du principal accusé dans cette affaire, A. A. R. a été rejetée par le procureur près la Cour suprême marocaine qui a estimé qu'elle n'a aucune raison valable. Les trois Algériens ont été arrêtés, le 4 janvier dernier, à Casablanca par la Police judiciaire locale à la demande d'Interpol, sur la base d'un mandat d'arrêt international lancé par les autorités judiciaires algériennes, rappelle-t-on. Ils avaient été transférés depuis à la prison civile de Salé (près de Rabat) où ils sont toujours en détention préventive. Les autorités judiciaires algériennes avaient, rappelle-t-on, transmis au mois de janvier dernier à leurs homologues marocaines les trois mandats d'arrêt lancés contre les trois prévenus, principaux accusés dans l'affaire du détournement de fonds de trois agences de la BNA.