Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont elle était l'invitée de la rédaction, Mme Hassiba Mokraoui, directrice générale de l'ANIREF (Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière) a rappelé que son agence a été créée, en 2007, à un moment où tous les diagnostics présentaient l'accès au foncier industriel comme une des principales contraintes qui gênaient l'investissement. Dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont elle était l'invitée de la rédaction, Mme Hassiba Mokraoui, directrice générale de l'ANIREF (Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière) a rappelé que son agence a été créée, en 2007, à un moment où tous les diagnostics présentaient l'accès au foncier industriel comme une des principales contraintes qui gênaient l'investissement. Les missions de l'ANIREF ont donc été orientées vers la satisfaction des besoins de l'investisseur en la matière. Mme Mokraoui estime que le plus important est de communiquer sur les procédures et sur les disponibilités du foncier industriel. La DG de l'ANIREF a rappelé les mesures relatives au foncier industriel prises par le Conseil des ministres du 22 février 2011, à savoir la concession de gré à gré comme mode unique à l'accès au foncier industriel sur la base d'un cahier des charges ; la redevance locative déterminée par les services des domaines ; l'abattement de 90% sur la redevance locative pendant la durée de réalisation du projet d'investissement (3 années maximum) ; l'abattement de 50% sur la redevance locative pendant la phase de démarrage de l'exploitation (3 années maximum) ; la redevance locative de 1 DA/m2 pendant 10 années pour les wilayas du Sud et les Hauts Plateaux ; la redevance locative de 50% de la valeur domaniale au-delà des 10 années pour les wilayas du Sud et les Hauts Plateaux ; la dotation de 30 milliards de DA au profit des collectivités locales sur 2011 et 2012 pour réhabiliter et aménager les zones d'activité ; le concours budgétaire et crédit long terme à travers le FNI (Fonds national de l'investissement) pour la réalisation de 30 zones industrielles, en tant que projets intégrés, totalisant environ 4 000 hectares. La démarche de l'ANIREF, dit-elle, concilie plusieurs paramètres : la demande du wali, la nécessité de valoriser les infrastructures, les orientations du schéma national de l'aménagement du territoire (SNAT) et la pression sur les régions en matière de foncier industriel. Le but, fait-elle remarquer, est de désengorger la capitale qui est saturée. L'objectif est d'orienter les investisseurs vers les villes proches de la capitale. A propos de la transparence dans la concession de gré à gré, elle rappelle qu'il y a une commission de wilaya dans laquelle peuvent être présents les opérateurs privés. Lakhdar A.