Il n'y a pas de problème de disponibilité de foncier industriel en Algérie, a affirmé hier, Mme Hassiba Mokraoui, directrice générale de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref), chargée de la mise en place d'un dispositif d'accès au foncier pour les besoins des investisseurs. L'invitée de rédaction de la Chaîne III a orienté ces derniers à cliquer sur le site de l'Agence pour trouver une banque de données sur les disponibilités foncières. Ce site permet de localiser les biens fonciers de l'Etat selon la superficie et la wilaya souhaitées. Ce guide foncier synthétise les procédures d'accès ainsi qu'une mercuriale des prix du foncier qui constituera une référence dans la mise à prix des actifs soumis aux enchères publiques. «Cette mercuriale est actuellement en cours d'élaboration et sera diffusée ultérieurement», note la DG de l'Aniref. Elle ajoute que son équipe a mobilisé d'autres moyens tel que le téléphone, le fax, l'email et l'affichage dans les lieux publics et dans la presse. Elle a précisé que le nombre d'actifs dans le portefeuille de l'Agence est de 407. Ils s'établissent sur une superficie de 386 hectares. Il y a d'autres actifs qui sont susceptibles d'être intégrés au portefeuille foncier industriel. A Alger, par exemple, il y a 225 hectares d'actifs résiduels, 783 hectares de terrains excédentaires et 784 hectares disponibles au niveau des zones industrielles Néanmoins, «on essaye de faire une bonne répartition géographique», a expliqué Mme Mokraoui. Elle a ensuite annoncé qu'en l'espace de trois mois, l'Aniref a déjà réalisé 10 opérations avec un montant d'investissement de 6,3 milliards de dinars et un engagement de créer 2400 emplois. Elle a mis au courant les investisseurs qu'ils peuvent jouir de contrats de longue durée (33 ans) renouvelable deux fois selon la vie de l'entreprise et la formule des enchères publiques ouvertes ou restreintes. Mais, l'Etat restera toujours propriétaire du foncier. «Si l'investisseur ne respecte pas ses engagements, le terrain peut lui être retiré», a averti Mme Mokraoui.