S'il y a une vérité concernant le CSC, c'est bien celle qui voudrait que l'équipe n'arrive jamais à élever son niveau de jeu sans sa fidèle galerie. La démonstration en a été encore faite ce vendredi lors de la rencontre à huis clos ayant opposé les Vert et Noir aux poursuivants cabistes qui les forceront au partage des points, permettant par là même au NAHD, victorieux à Paradou, de se hisser à la première place du classement. Stade Hamlaoui de Constantine, temps agréable, pelouse en bon état, arbitrage du trio MM. Bouster, Hassi et Hammou. Avertissements : Bououdene (10' et 43'), Zemit (71') CSC et Bourahli (15'), Bitam (45'), Bouharbit (67') CAB. Expulsion : Bououdene (43') CSC. CSC : Daïf, Hadjadj (Kebia 62'), Yacef, Cheniguer (Ferhat 70'), Khellaf (Amrous 46'), Derrahi, Bououdene, Kabri, Lemaïci, Zemit, Soualah. Entraîneur : Khezzar. CAB : Baâbouche, Kefaïfi, Benamara, Kerboua, Chebana, Saïdi, Maïdi, Bitam (Abid Charef 74'), Brahim Salem, Bouharbit (Nahili 90'), Bourahli (Bouchouk 68'). Entraîneur : Tebbib. S'il y a une vérité concernant le CSC, c'est bien celle qui voudrait que l'équipe n'arrive jamais à élever son niveau de jeu sans sa fidèle galerie. La démonstration en a été encore faite ce vendredi lors de la rencontre à huis clos ayant opposé les Vert et Noir aux poursuivants cabistes qui les forceront au partage des points, permettant par là même au NAHD, victorieux à Paradou, de se hisser à la première place du classement. Si le CSC a dominé les débats lors de la première mi-temps, en se créant plusieurs occasions nettes de scorer, à l'image de celles de Cheniguer (27' et 37'), l'expulsion de Bououdene, juste avant la pause, fera que la désorganisation dans le jeu clubiste au retour des vestiaires sera totale, une donnée qui aurait pu être mieux exploitée par les poulains de Tebbib qui géreront le reste de la rencontre en se contentant d'annihiler les raids désordonnés de leurs pugnaces hôtes du jour. Un choix que justifiera le coach par le fait qu'«il y avait des joueurs menacés d'expulsion». Autrement dit, anticiper sur un éventuel «réflexe de compensation» de la part d'un Bouster soumis à une pression inimaginable de la part des joueurs et dirigeants du CSC. Du côté de son homologue clubiste, ce deuxième trébuchement à domicile est à mettre sur le compte de «décisions arbitrales contestables ainsi que du manque de réalisme des attaquants». Khezzar n'omettra pas de clamer que son équipe caracolera en tête du classement final du championnat, et qu'il en faisait «une affaire personnelle». H. Issam