Le marché informel ne cesse de prendre de l'ampleur à Boumerdès-Ville et au niveau des 32 communes que compte la wilaya, dont Bordj-Ménaïel, Khemis El-Khechna, Boudouaou, Corso, Les Issers, Ouled Moussa, Dellys, Legata, Naciria, Sidi-Daoud, Larbatache Zemmouri, Cap-Djinet. Les espaces et trottoirs des villes et villages sont squattés. Il s'agit là d'un constat réel et évident que les autorités ont établi, notamment ces derniers mois. Le wali de la 35e wilaya d'Algérie en est conscient et bien au courant de tous les problèmes qui se posent. Rien de plus extraordinaire, il suffit d'une simple randonnée dans les rues et artères de la ville de Bordj-Ménaïel ou des Issers pour nous renseigner sur l'ampleur du phénomène. Pour cela, Abbas Kamel, premier magistrat de la wilaya de Boumerdès, a tenu des propos encourageants «laissez-nous travailler !» et les résultats viendront. «Il n'y a pas que le commerce informel qui fait des ravages, il y a aussi les lopins de terrain squattés pour y construire des habitations sans permis de construire. Au niveau de la gare routière, des pans entiers sont squattés par des dizaines de vendeurs. A l'entrée sud de la ville de Bordj-Ménaïel, du côté de l'agence, ces marchands occupent une bonne partie des deux bords de la route. Impossible de circuler en raison d'un embouteillage monstre. Ces vendeurs obligent le citoyen à partager la voie publique avec les automobilistes. D'ailleurs ce n'est nullement une gare routière mais bel et bien un souk où sont exposés à longueur de journée des fruits , des plaquettes d'œufs et autres produits alimentaires, bafouant toute norme d'hygiène. Kouider Djouab