L'Algérie est en route vers une technologie sans fil à haut débit en téléphonie mobile, a-t-on appris, avant-hier à Alger, de la part de Cherif Ben Mahrez, responsable du programme e-Algérie au ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC). L'Algérie est en route vers une technologie sans fil à haut débit en téléphonie mobile, a-t-on appris, avant-hier à Alger, de la part de Cherif Ben Mahrez, responsable du programme e-Algérie au ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC). «Le lancement d'internet sans fil à haut débit pour la téléphonie mobile va être annoncé dans moins d'un mois par le ministre», nous a déclaré Cherif Ben Mahrez en marge d'une rencontre regroupant au Cyberparc de Sidi Abdallah des entreprises algériennes et coréennes. Notre interlocuteur a tenu à ne pas dévoiler plus de détails à ce sujet. Il s'agira donc de la 3e ou de la 4e génération. A ce titre, «le ministre a donné des instructions pour que tout soit mis en marche avant la fin de l'année», a-t-il ajouté. M. Ben Mahrez a fait savoir que cette technologie va permettre aux citoyens d'avoir accès aux TIC. Pour ce faire, cette initiative a été précédée par d'autres projets concernant la formation des masses en Internet et à l'utilisation des TIC. Cette opération, a-t-il précisé, a touché plusieurs millions de personnes. De cette manière, a-t-il poursuivi, il y aura de nouveaux besoins et, par conséquent, les masses deviendront de plus en plus exigeantes. Ceci permettra de créer une dynamique pour de nouvelles offres de services. Par ailleurs, il est à informer que la rencontre, qui a débuté avant-hier, est programmée pour deux jours, avec la participation de deux entreprises sud-coréennes, SK Telecom et LG CNS, du MPTIC, Algérie Télécom, Mobilis et l'Agence nationale de promotion des technologies (ANPT) du côté de l'Algérie, sous le thème «Modèles de stratégie de développement sud-coréen dans les TIC». «L'ère de la fourniture passive d'équipements est révolue et une nouvelle ère, basée sur un partenariat win-win (gagnant-gagnant), doit impérativement voir le jour avec comme toile de fond un transfert technologique effectif et un développement suivi de création d'emploi et de richesse», a indiqué le chef de cabinet du MPTC, Mohamed Damou. Il a indiqué à cet effet que l'Algérie travaille dans le sens de ramener son ratio à 9% au même niveau que les dépenses consacrées à l'industrie. « Sur les 286 milliards de dollars inscrits au plan 2009-2014, 40% sont consacrés au développement humain dont le développement des TIC», a-t-il ajouté. De son côté, Kang Hyuk, le directeur général de Ubicorea, a précisé que sa compagnie a comme but d'être une plateforme pour un éventuel partenariat dans le domaine des TIC entre les deux pays. «On est là pour accompagner les entreprises coréennes à venir s'installer ici en Algérie pour un partenariat et on est prêt pour faire de même pour les entreprises algériennes en Corée», a-t-il déclaré, soulignant par la même occasion que «l'Algérie détient des capacités énormes, notamment des universités et des infrastructures, qui peuvent contribuer à un futur prometteur dans le domaine en question». Il est à noter que cette rencontre professionnelle n'a comme but que de présenter l'expérience coréenne dans le domaine des technologies afin d'étudier la probabilité d'avoir des partenariats entre les deux pays qui dépendront des besoins du marché algérien et des offres des Coréens. H. A.