Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a présidé jeudi, au siège de son département, les travaux de la commission nationale de suivi des programmes à laquelle participent les directeurs de l'éducation de wilaya, les responsables centraux du ministère, le directeur de l'Office national des examens et concours, les syndicats et les représentants des parents d'élèves. Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a présidé jeudi, au siège de son département, les travaux de la commission nationale de suivi des programmes à laquelle participent les directeurs de l'éducation de wilaya, les responsables centraux du ministère, le directeur de l'Office national des examens et concours, les syndicats et les représentants des parents d'élèves. Dans le cadre des réformes de l'éducation nationale, l'évaluation de la progression des programmes est effectuée dans chaque établissement du pays pour s'assurer que tous les candidats à l'examen du baccalauréat ont suivi les mêmes progressions pédagogiques, en termes de volume et de rythme, et disposent, donc, des mêmes atouts, le jour d'examen. Cette commission a statué sur les limites de la progression des programmes pour l'élaboration des sujets d'examen dont le seuil est à la hauteur de 90% de la totalité du programme. Sur cette base, les élèves des classes terminales prendront connaissance des limites de chaque matière du programme dès dimanche à travers l'affichage au sein de leurs établissements. Par cette initiative, le ministre tente de rassurer les élèves qui n'ont pas encore finalisé leur programme. Par ailleurs, ils disposeront d'une période d'un mois pour les révisions et la préparation à cet examen avec la mobilisation de tous les enseignants durant cette période. la nouveauté de cette année est de permettre aux candidats de choisir entre deux sujets pour chaque matière. En marge de cette commission nationale, le ministre, et après avoir eu connaissances «des doléances de certains partenaires sociaux et des parents d'élèves à propos de la charge des programmes scolaires», a annoncé la réduction du volume horaire dans les établissements scolaires, dans une première étape pour le cycle primaire, de trois heures pour les première, deuxième et troisième années et deux heures pour les quatrième et cinquième années. «L'allègement du volume horaire ne signifie pas toucher aux matières principales dispensées à l'élève», explique le ministre. Toujours dans le cadre des réformes du secteur de l'éducation, la nouvelle répartition des horaires entrera en vigueur à partir de la prochaine rentrée scolaire après accord des partenaires sociaux. La journée sera ainsi répartie : 8h-11h et 13h à 14h30. Le volume horaire oscille entre 24 et 25 heures par semaine en application de la politique de réformes alors qu'il était de 30 heures. «La commission ad hoc mène une étude approfondie de la question, car il y va de l'avenir de nos enfants et de la crédibilité du système éducatif en Algérie», a-t-il dit. Il a rappelé qu'une réunion est prévue le 19 mai pour débattre définitivement du travail de la commission installée à cet effet. Synthèse de Kahina B.-H.