Les ingénieurs du Centre de recherche nucléaire de Birine ont observé un sit-in de protestation d'une heure devant le siège de l'administration du centre. Ils ont usé de toutes les voies légales pour revendiquer l'amélioration de leur situation, mais vainement, nous dit-on. Ils estiment qu'ils sont lésés dans leurs droits et leur dignité bafouée. Leurs salaires ne leur assurent plus de crédibilité auprès des commerçants. Les ingénieurs du Centre de recherche nucléaire de Birine ont observé un sit-in de protestation d'une heure devant le siège de l'administration du centre. Ils ont usé de toutes les voies légales pour revendiquer l'amélioration de leur situation, mais vainement, nous dit-on. Ils estiment qu'ils sont lésés dans leurs droits et leur dignité bafouée. Leurs salaires ne leur assurent plus de crédibilité auprès des commerçants. C'est un jour qu'ils n'auraient pas voulu vivre mais leur situation est devenue intenable. Ils sont classés au même titre que des directeurs d'école primaire ou des contremaîtres dans le secteur public, à la catégorie 13 dans le meilleur des cas. Les ingénieurs qui cherchent ou qui trouvent des solutions matérielles à l'application des formules complexes ont des salaires de misère. Le sit-in de protestation observé par la douzaine d'ingénieurs le dimanche matin reflète leur attachement à leur outil de travail. Dans leur cas, ils ne doivent pas (aux yeux de l'administration) protester ou activer dans une structure syndicale. Cette situation, ils ne l'ont pas voulu mais elle s'est imposée, car ils ont usé de toutes les voies légales de recours permises. C'est la seule façon d'attirer l'attention des supérieurs et du ministre de l'Energie et des Mines. Pour rappel, un grand nombre de professeurs, chercheurs et ingénieurs sont partis sous d'autres cieux pour jouir de meilleures conditions de travail et surtout salariales. Un sit-in d'une heure sera observé régulièrement, nous a confié notre source, jusqu'à ce que leurs revendications soient prises en considération. Ce n'est pas chose facile de protester en cet endroit qui été une source de bonheur (et de malheurs quelquefois) pour l'Algérie. On n'oublie pas la pression faite durant la fin les années quatre-vingt par les Britanniques et certaines puissances malveillantes pour faire croire à ceux qui voulaient les entendre que le Centre de recherche de Birine pouvait constituer une menace pour eux ! Tant que les chercheurs et autres ingénieurs ne sont pas bien rémunérés, les étrangers peuvent dormir tranquilles : ils savent pertinemment que ce centre de recherche est moins performant que ceux de leurs universités. Mais ils peuvent débaucher l'encadrement, car il est de valeur. Djilali Harfouche