Pas moins de 300 travailleurs des 500 que compte le Centre national de recherche atomique de Birine (CNRB) de Djelfa attendent, depuis 15 longs mois, l'application de la nouvelle grille des salaires, mais en vain ! Ils sont ingénieurs, techniciens supérieurs et autres et n'ont pas encore bénéficié des mêmes largesses que leurs collègues chercheurs des autres centres qui profitent, depuis janvier 2008, des bienfaits des augmentations salariales. Une revendication somme toute légitime quand on sait qu'un écart conséquent de 20 000 DA sépare le salaire d'un attaché de recherche de celui d'un ingénieur d'Etat. Des dizaines d'entre eux ont d'ailleurs tenu à afficher clairement leur mécontentement en organisant, pendant toute une semaine, des sit-in quotidiens de deux heures sur le lieu même de leur travail. Ainsi, avec l'espoir de voir le statut particulier du Commissariat à l'énergie atomique (Comena) finalisé et devant l'illusion d'une hypothétique application de mesures transitoires évaporée, ces travailleurs montent au créneau pour réclamer l'application de la nouvelle grille des salaires avec préservation des droits acquis tels la promotion et autres avantages professionnels.