Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, a reçu, lundi à Alger, le commissaire européen chargé de l'élargissement et de la politique de voisinage, Stefan Füle, pour s'entretenir sur la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) dans le secteur de l'hydraulique. Les deux responsables ont procédé, à l'occasion, à l'évaluation de l'état de la coopération entre l'Algérie et l'UE dans le secteur des ressources en eau ainsi que les perspectives de développer d'autres actions de coopération. Selon un communiqué remis à la presse, la coopération entre l'Algérie et l'UE dans le secteur des ressources en eau connaît une évolution «correcte» et un «suivi effectif». La convention de financement signée fin 2006 relatif à l'appui technique au secteur de l'eau, et qui doit s'achever fin 2012, a comporté 34 activités, reparties en 12 volets «ressources en eau», 16 volets «système et information» et six volets institutionnels. «Le premier programme eau, (Eau I) qui s'est bien déroulé s'achèvera fin 2011», donc avant terme, souligne le même communiqué. Par ailleurs, et s'agissant du nouveau programme Eau II, l'objectif est de soutenir la stratégie algérienne dans sa politique relative à l'assainissement, particulièrement la protection des ressources en eau, et de contribuer à la réduction de la prévalence des maladies à transmission hydrique à travers l'amélioration des eaux épurées. Les deux parties ont également évoqué le troisième programme relatif à l'appui de la mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE, dont le secteur a bénéficié d'un projet de jumelage entre l'Algérienne des eaux (ADE) et la Société wallonne des eaux de Belgique (SWDE). Rappelons que Le contrat, signé en janvier dernier entre ADE et SWDE, porte principalement sur le volet de la «formation». A cet effet, plusieurs sessions de formation – trois cents collaborateurs de l'ADE vont y participer –, en Algérie ou en Belgique, sont programmées sur une période de 18 mois. Ce projet vise à renforcer les capacités de l'ADE à «l'auto-surveillance», à la gestion des non-conformités, la mise en place d'un processus d'amélioration continu à court, moyen et long termes de la qualité de l'eau ainsi que la mise en œuvre d'un dispositif de communication sur la qualité de l'eau conforme aux meilleures pratiques. Les procédures de fonctionnement des installations de contrôle et des laboratoires seront pris en charge par l'entreprise belge. Alors que l'Algérienne des Eaux se chargera de l'autosurveillance de la qualité des eaux ainsi que la gestion des non-conformités. Il a été proposé dans cette rencontre la mise en place de l'école de management de l'eau d'Oran. K. B.-H.