Les réformes politiques initiées par le président de la République, visant à consolider la pratique démocratique en Algérie, ne peuvent être pilotées par une personnalité non acquise au pluralisme politique et remettant en cause l'alliance présidentielle, a déclaré, jeudi à Tizi Ouzou, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), Miloud Chorfi, faisant allusion au président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Ziari, qui, dans une de ses récentes sorties médiatiques, a laissé entendre que la seule force politique représentative en Algérie est le Front de libération nationale (FLN) et que le Sénat est une institution «fantoche». Les réformes politiques initiées par le président de la République, visant à consolider la pratique démocratique en Algérie, ne peuvent être pilotées par une personnalité non acquise au pluralisme politique et remettant en cause l'alliance présidentielle, a déclaré, jeudi à Tizi Ouzou, le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), Miloud Chorfi, faisant allusion au président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Ziari, qui, dans une de ses récentes sorties médiatiques, a laissé entendre que la seule force politique représentative en Algérie est le Front de libération nationale (FLN) et que le Sénat est une institution «fantoche». Il s'exprimait lors d'une rencontre commémorative du 55e anniversaire de la création de l'Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema). Soulignant l'importance de l'instauration d'un climat favorable pour la bonne conduite de ces réformes politiques, M. Chorfi dira que l'Algérie a besoin de tous ses fils pour son édification et «non de certaines déclarations boiteuses et calomnieuses attentant à son histoire, ses symboles et à la mémoire de ses héros, allusion au premier président de l'Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella». Abordant le dialogue national sur ces réformes politiques prévu à partir d'hier, l'hôte de la ville des Genêts a estimé que l'heure n'est pas à la surenchère politique ni à la campagne électorale anticipée mais à s'investir pleinement dans ce rendez-vous avec l'Histoire. Un rendez-vous qui déterminera l'avenir du pays. Il a, par ailleurs, exhorté la jeunesse algérienne, plus particulièrement la communauté estudiantine, à s'impliquer dans les différents ateliers des réformes politiques initiées par le président de la République afin de contribuer, en tant que force prédominante de la société, au succès de ces réformes. «Le succès de ces réformes reste tributaire de la participation de la jeunesse aux différents ateliers consacrés à l'approfondissement du processus démocratique », a-t-il estimé. «Pour l'aboutissement des réformes, la jeunesse algérienne doit faire montre de sérénité et de clairvoyance afin de faire barrage aux pêcheurs en eau trouble et autres professionnels de la culture du sceptisme.» Rabah M.