Les participants au congrès international sur la nutrition, dont les travaux se sont clôturés lundi à Oran, ont souligné la nécessité d'intensifier les études et les recherches sur l'allergie due à l'alimentation. Les participants au congrès international sur la nutrition, dont les travaux se sont clôturés lundi à Oran, ont souligné la nécessité d'intensifier les études et les recherches sur l'allergie due à l'alimentation. Selon le chercheur Kheroua Omar, directeur du laboratoire de physiologie de la nutrition et de la sécurité alimentaire (LPNSA) de l'université d'Oran, ce genre d'études et d'enquêtes nécessite une mobilisation de plusieurs équipes de recherche pour identifier et prévenir ce type de maladies, considéré comme un problème de santé publique. Cette rencontre scientifique, qui a abordé deux thématiques ayant trait à la «Nutrition et immunité» et les «Risques alimentaires», a eu pour objectif de rassembler les compétences algériennes spécialisées, d'échanger les idées et les expériences sur l'allergie alimentaire et d'œuvrer à la réunification des efforts pour le développement des recherches dans ce domaine, a indiqué M. Kheroua. Plus de de 200 chercheurs d'Algérie, de France et de Tunisie ont pris part aux travaux de ce congrès qui a été marqué par la présentation d'une vingtaine de recherches, d'enquêtes et d'études expérimentales sur l'allergie alimentaire et ses aspects, ses causes et ses types, ainsi que le degré d'immunité contre certains aliments, notamment chez les nourrissons et les enfants. Des études présentées ont traité du rôle des composés actifs dans certaines matières, à l'instar des olives, la grenade, le jus de tomate et l'oignon, utilisés dans le traitement de certaines maladies. Les intervenants ont abordé le thème des médicaments à base de plantes, utilisés dans le domaine de la médecine traditionnelle, notamment ceux destinés à l'homme ou à la médecine vétérinaire, ce qui nécessite l'organisation du marché de ce genre de médicaments, ont-ils préconisé. Il est à noter que le Laboratoire de nutrition clinique et métabolique (LNCM) de l'université d'Oran travaille actuellement sur le développement d'une recherche inhérente à l'utilisation des plantes médicinales dans le traitement du diabète, comme la plante Chendgoura. En marge de cette rencontre organisée par le Laboratoire de physiologie de la nutrition et de la sécurité alimentaire (LPNSA) de l'université d'Oran, ont été présentés des échantillons de matières à base de céréales telles que l'orge, utilisée dans le traitement de certaines maladies chroniques affectant l'appareil digestif. n