FInalement, le FCE (Forum des chefs d'entreprises) rejoint la tripartite. Cette participation, fait savoir Reda Hamiani, président du FCE, est une décision souveraine de l'Assemblée générale du Forum. FInalement, le FCE (Forum des chefs d'entreprises) rejoint la tripartite. Cette participation, fait savoir Reda Hamiani, président du FCE, est une décision souveraine de l'Assemblée générale du Forum. Pour Reda Hamiani, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, des mesures audacieuses dans la bonne direction ont été prises par le gouvernement et beaucoup de progrès ont été faits dans le cadre législatif. «On s'en félicite», dit-il, en même temps, il insiste sur le suivi des modes opératoires, c'est-à-dire sur la mise en œuvre. Il trouve qu'un nouveau regard est porté sur la petite et moyenne entreprise (PME) qui est, précise-t-il, la meilleure réponse aux problèmes de l'économie nationale. Il faut avoir un environnement qui mette l'accent sur les facilités, dit-il. Concernant le diagnostic de l'état du pays, il fait observer que nous sommes dans un paradoxe - et ce n'est la faute à personne, souligne-t-il – où la situation macro-économique est excellente, il y a une bonne santé au niveau global, ajoute-t-il, mais les entreprises restent vulnérables notamment du fait de l'informel et de l'ouverture débridée de l'économie qui a livré le marché algérien aux entreprises étrangères. Il estime qu'il faut accorder l'importance au développement de l'investissement et éviter l'usage excessif des lois de finances complémentaires qui touchent à la stabilité du cadre législatif. On ne peut pas, dit-il, chaque année changer les lois. Il demande une pause de cinq ans pour donner le temps aux entreprises de se positionner. A propos des organisations patronales, il souhaite qu'elles se retrouvent dans une position unique pour transcender les «petites différences», selon ses termes, quant aux questions de leadership, le FCE n'est pas concerné, dit-il. M. Hamiani demande également que soit consacrée l'égalité de traitement entre le secteur public et le secteur privé tout en reconnaissant qu'il est normal que l'Etat agisse ainsi avec les entreprises publiques dont il est le propriétaire, mais, ajoute-t-il, il ne faut pas laisser en rade le secteur privé. Le président du FCE est revenu sur la règle dite des 51/49. Elle nous est favorable, dit-il, mais l'Etat doit définir les secteurs stratégiques dans lesquels la part majoritaire dans le capital doit être réservée au national. Pour lui, il faut faire le bilan de cette mesure et décider en conséquence.