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Quand le MSP se rebiffe !
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Le mouvement n'en finit pas de surprendre l'opinion par ses couardises et sa duplicité, qu'il a, en fait, toujours adoptée comme une mode d'action politique.
Ainsi, tout en siégeant au gouvernement, ses dirigeants ne se gênent pas de s'en prendre épisodiquement au Premier ministre et à l'action de l'exécutif dans sa globalité. Son chef, Aboudjerra Soltani, a brillé ces derniers mois par des sorties des plus insidieuses contre le pouvoir, à commencer par un mystérieux texte publié sur Facebook, couronnant une série d'attaques contre le «système». Il menace à chaque fois de se retirer de l'Alliance présidentielle qu'il accuse d'immobilisme. Il a choisi un moment propice : les turbulences dans le monde arabe, pour appeler lui aussi au changement. Soucieux de préserver sa base qui commence à s'éroder, il craint une sérieuse déroute aux prochaines échéances électorales, en faisant dans le populisme et la démagogie. Dernière sortie en date, celle du secrétariat national du parti, contre le ministre de l'Intérieur. Dans un communiqué au vitriol rendu public dimanche, le MSP accuse le ministère de l'Intérieur de «vouloir supplanter l'action de la commission des réformes conduite par Bensalah et la volonté du président de la République», en voulant, selon lui, conditionner l'adoption des réformes constitutionnelles prévues aux nouvelles lois. Cette soudaine rebuffade du MSP nous rappelle l'agitation qui a suivi les élections de 2002. Le parti venait d'essuyer un coup dur suite à sa débâcle électorale où il a perdu beaucoup de voix et de sièges à l'APN. Les limites de l'entrisme Déclassé par son rival, le MRN de Djaballah, le HMS se trouvait acculé dans l'opposition à laquelle il ne semblait pas toutefois préparé, puisqu'il s'agissait de rompre d'avec une si longue tradition de participation au gouvernement et de caution systématique des mesures prises dans toutes les situations de crise qu'avait connues le pays ces quinze dernières années. Cela a, semble-t-il, créé une frustration insondable chez les dirigeants du parti et plongé ce dernier dans une profonde atonie. Il ne savait pas s'il devait présenter son leader, sachant qu'aux élections de 1999, la candidature de Nahnah avait été rejetée. Parallèlement, le parti a mobilisé ses troupes dans les campus universitaires pour faire de la pression, et s'apprêtait à durcir sa ligne, notamment envers le pouvoir, en guise de protestation contre la mauvaise passe dans laquelle il se trouvait suite à son échec aux dernières élections législatives et locale, après avoir été un fidèle allié du pouvoir, avec une soixantaine de députés à l'Assemblée nationale et plusieurs portefeuilles ministériels. Le MSP, un parti dont le discours s'inspire de l'idéologie des Frères musulmans, mais qui s'est toujours gardé des excès salafistes et de la tentation de la violence. Grâce à son activisme politique et social, le parti de Mahfoud Nahnah a le mérite d'avoir atténué le déferlement intégriste après avoir pu rassembler une large base de sympathisants de cette mouvance autour du projet dit de «changement la société par le bas». Ennemi juré à la fois des «démocrates» et des radicaux islamistes, il est accusé par les premiers de partager les tâches avec les islamistes armés, et par les seconds de servir de suppôt au pouvoir en place pour les mêmes attitudes. En effet, le MSP est l'un des premiers partis, et le seul de sa «famille», à avoir condamné le terrorisme et avoir boycotté le Contrat de Rome qui a réuni, en 1995, les principaux partis d'opposition, dont le parti dissous. Il en a même été l'une des premières victimes, puisque plusieurs militants – dont une de ses figures de proue, cheikh Bouslimani – ont été assassinés par des terroristes islamistes. Pour le pouvoir, ce parti reste celui qui a contribué avec efficacité, avec d'autres forces, au «parachèvement de l'édification des institutions de la République», en participant une première fois à la présidentielle de 1995, puis aux législatives et aux locales de 1997, à partir desquelles il s'est imposé comme troisième force politique du pays, avant d'être déclassé en 2002. On ne sait si ces attaques relèvent de simples surenchères passagères, comme celles où le rusé leader habituait si souvent ses ouailles, ou un signe de durcissement qui peut aller plus loin ? L'évolution de la situation le déterminera.

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