La région commémore l'anniversaire de la mort de Si M'hamd Raïs, chef du commando Djamal, tombé au champ d'honneur le 8 juin 1958. Le wali, accompagné des autorités civiles et militaires, a assisté à la cérémonie de recueillement devant la stèle à l'occasion de la commémoration du 53e anniversaire de la mort de Si M'hamed Raïs, officier de l'ALN tombé au champ d'honneur le 8 juin 1958 au douar Daouadji, dans la commune de Djelida. Cette manifestation a été rehaussée par la présence de Saïd Abadou, secrétaire national de l'Organisation des anciens moudjahidine et de nombreux compagnons d'arme du chahid : Si Hassan commandant de la Wilaya IV, Omart Ramdane, Lakhdar Bouregaâ, Slimane El-Ghoul, anciens officiers de l'ALN. Si M'hamed Raïs est né le 13/03/31 à Ouled Benziane dans la commune de Djalida. Il poursuit ses études coraniques dans la zaouia familiale avant de rejoindre la zaouia du cheikh Si Ahmed dans la commune de Bourached. En 1948, il devient membre de la section MTLD, responsable de la région de Haraouat, sous la direction de Si M'hamed Bouguerra, futur colonel de la Wilaya IV. Pendant son service militaire en 1950, il réussit à envoyer des armes à ses compagnons de combat à la caserne de Miliana, il entreprend une véritable campagne de sensibilisation auprès des Algériens engagés dans l'armée coloniale. Démobilisé, il rejoint en 1955 le maquis du djebel Amrouna et est sollicité par son expérience pour la formation de petites unités de combat dans les zones du Zaccar, El-Medad, Djebel Louh. Les opérations menées à Sidi-Embarek, Ouled Cheikh, Zeddine contre les forces colonialistes qui ont subi des pertes considérables ont permis à Si M'hamed Raïs d'être promu commissaire politico-militaire et d'être chef du fameux commando Djamal. Il voulu rendre visite à sa famille région dans les massifs de Bouira, quand un indicateur à la solde de l'armée française n'a pas hésité à informer le poste militaire de la commune. Le 8 juin à l'aube, toute la zone de Daouadji est encerclée. Le héros succombera à ses blessures près de la demeure de ses parents. Dans son allocution, Saïd Abadou a mis en relief le combat du peuple pour gagner son indépendance et sa liberté. Pourquoi ces souvenirs ? Pour le respect du serment du 1er Novembre et surtout montrer à notre jeunesse les sacrifices consentis pour la dignité du peuple algérien. L'Algérie a des hommes prêts à la défendre, car aucun ne doit oublier les crimes du colonialisme».