Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a appelé, lundi soir à Genève, l'Organisation internationale du travail (OIT) à assumer un rôle «plus influent» dans le redressement des fondements du système économique et financier international, indique mardi un communiqué de son département ministériel. Intervenant devant les participants à la 100e session de la Conférence internationale du travail (du 1er au 17 juin), M. Louh a mis l'accent sur les conséquences néfastes sur la sécurité et la paix dans le monde résultant du «déséquilibre des niveaux de croissance entre le Nord et le Sud», tout en soulignant «l'incapacité des institutions financières internationales à anticiper ou prévenir les crises économiques». Il a évoqué, dans ce contexte, les grands défis qui caractérisent actuellement les relations internationales tels que l'énergie, l'eau, la sécurité alimentaire et le chômage. Le ministre a consacré une importante partie de son intervention au développement du processus des réformes politiques et économiques en Algérie, à travers un aperçu historique de ces réformes depuis 1989 jusqu'aux dernières décisions du président de la République portant sur les réformes institutionnelles.