Les bagarres, les règlements de compte et les batailles rangées à coups de couteau sont malheureusement revenus dans certains quartiers du chef-lieu de la wilaya de Annaba. Après quelques mois de silence, voilà qu'on revit encore une fois des scènes de violences incessantes et dangereuses. Rappelons que les derniers mois avaient connu de réelles violences au sein de certains quartiers et cités de la wilaya d'Annaba après, indique-t-on, une bagarre qui s'est déclenchée dans la cité de 508 de la région de Chaiba à quelques kilomètres de la ville, entre des jeunes désœuvrés qui étaient armés de couteaux et sabres. Ces voyous avaient pris pour victime, un vieil homme qui par peur, avait pris la fuite pour se réfugier au deuxième étage d'un immeuble où les locataires ont avisé la police. Une fois sur les lieux, la police ne trouva pas la trace des agresseurs. Voilà que jeudi dernier, une autre scène similaire s'est passée dans trois quartiers de la ville d'Annaba avec trois nouvelles rixes qui ont vite tourné en batailles rangées causant de graves blessures à six jeunes personnes, nous a-t-on informé. La première scène violente a eu lieu à l'intérieur de la cité d'El Fakharine dans la région ouest entre deux bandes de délinquants qui se sont affrontées à coup de couteau provoquant ainsi une véritable psychose parmi les habitants. Un blessé a été enregistré durant ce rude affrontement et fut transporté vers les urgences de L'hôpital Ibn Roched. La bagarre ne s'est pas achevée, elle s'est terminée dans les services de cette structure médicale où ses adversaires l'ont poursuivi toujours armés d'armes blanches pour le frapper encore une fois devant le personnel médical, indique-t-on. Quelques heures plus tard, une autre bataille à main armée éclata dans la vieille ville entre des repris de justice notoires faisant aussi une personne blessée grièvement. La victime habituée à des rixes violentes a reçu plusieurs coups sur diverses parties du corps et se trouve actuellement dans un état très critique à hôpital. Au début de l'année en cours, la commune de Sidi Amar précisément la cité UV1 avait, elle aussi, vécu une violence redoutable qui avait éclaté entre deux repris de justice notoire et certains citoyens à coups de sabres et d'armes blanches. Or, d'après les services de police, le drame avait eu lieu au moment où les deux bandits avaient voulu agressé et volé le véhicule d'un chauffeur de taxi clandestin qui avait pris la peine de les conduire à cet endroit, indique-t-on. Cet affrontement avait causé des blessures à dix personnes du quartier qui ont intervenu pour sauver la malheureuse victime qui appelait au secours. En effet, au lieu d'informer les services de police qui se trouvaient à quelques dizaines de mètres du lieu, les habitants avaient vite pris des sabres et des couteaux pour certainement provoquer une confrontation violente avec les deux malfrats qui avaient réussi à prendre la fuite. Une plainte avait été aussitôt déposée par les victimes au niveau de la Sûreté urbaine extra-muros de Sidi Amar, a-t-on informé. La place d'armes revit la violence Or, hier le 18 mai 2011 vers 21 heures, des jeunes de la vielle ville de Annaba ont déclenché une nouvelle bataille rangée d'une rare violence entre quartiers. Selon des informations policières, un groupe de jeunes délinquants composé de dix personnes qui étaient armés jusqu'aux dents, couteaux, sabres, fusil à pompe et blocs de pierre, ont provoqué un accrochage avec une autre bande de voyous armés aussi, et qui a duré plusieurs minutes. Bilan six individus ont été blessés par armes blanches avant l'arrivée des forces de police. Les victimes ont été évacuées vers l'hôpital Ibn Roched pour recevoir les soins nécessaires. Les services de police ont établi l'identification des présumés auteurs de ces bagarres entre bandes rivales, indique-t-on. Dans le même contexte, il y a lieu de signaler que dans la même journée dans l'après-midi, un policier en fonction dans la station de Kouche Nouredine à Annaba a interpellé un malfaiteur blessé par couteau à l'œil. Les faits se sont passés quand le bandit recherché par les policiers du 4e arrondissement urbain avait agressé une jeune fille dans une station de bus. Ses cris ont alerté le policier posté à cet endroit qui courut à son secours et au moment où il lui plaçait les menottes à un poignet en l'accrochant à une barre fixe, le malfrat réussit avec l'autre main à taillader le visage du policier qui ne lâcha pas prise jusqu'à l'arrivée des renforts. La victime fut transportée vers la polyclinique d'ophtalmologie du Champ de Mars où son état a nécessité 10 points de suture et 30 jours d'incapacité de travail. Tout récemment, les services de police du 2e arrondissement ont, après de rudes investigations, réussi à faire tomber dans leur filet trois dangereux malfaiteurs notoires qui avaient trop fait parler d'eux durant ces derniers jours dans la région centre de la wilaya de Annaba. Les présumés auteurs étaient recherchés pour vol, agression et coups et blessures sur un certain M. B. Mohamed, âgé de 21 ans qui fut agressé à coup d'épée par cette bande de malfrats répondants aux initiales de N. A. 26 ans, T. G. 18 ans et A. M. 17 ans. Ce gang de bandits ont été présentés devant le magistrat instructeur prés tribunal correctionnel de Annaba qui a ordonné leur mise en détention préventive en attendant leur jugement devant la justice, nous informe-t-on. Les faits reprochés à ce dangereux groupe de malfaiteurs sont agressions avec arme blanche, vols avec violence et dégradation des biens privés, annonce-t-on. Certaines victimes de ces agresseurs ont déposé des plaintes à leur encontre mais après avoir pris connaissance de leur capture, ils ont refusé de les identifier par peur et représailles. Il est certain que le refus de témoigner ne peut pas permettre leur condamnation par la justice qui devra très probablement les relâcher pour faute de preuves suffisantes. Les services de police vont tenter de rassurer les victimes et surtout de les convaincre afin de pourvoir obtenir leurs témoignages importants et enfin condamner ces redoutables criminels. En outre, une collaboration et un rapprochement des citoyens ou des victimes dans ce genre d'affaires délictueuses avec les services de sécurité va sans aucun doute aider dans la lutte contre le crime organisé et créer la crainte dans le milieu du banditisme à Annaba qui est intolérable de nos jours.