Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie, a réclamé la fin des opérations militaires et la reconnaissance de son leader emprisonné pour la reconduction de sa trêve, décrétée il y a un an, rapportent des médias. C'est dans un communiqué diffusé par ces médias que la direction du PKK a demandé que «le Premier ministre (...) annonce publiquement l'arrêt des opérations militaires et policières», et ce, après une semaine de la victoire du Parti d'Erdogan aux législatives. «L'établissement d'une trêve durable n'aura lieu qu'avec un arrêt des hostilités de part et d'autre», souligne le PKK et de préciser une seconde condition pour prolonger sa trêve, à savoir «le Parlement turc doit lancer un appel au leader du peuple kurde, Abdullah Ocalan, pour qu'il joue son rôle dans la recherche d'une solution au problème kurde», selon ledit communiqué. Pour rappel, le PKK avait décrété un cessez-le-feu le 13 août 2010, la prolongeant à deux reprises. Par ailleurs, même si les combats dans le sud-est anatolien, théâtre de la rébellion du PKK, ont diminué considérablement depuis le début de la trêve, d'autres combats sporadiques se poursuivent dans les zones kurdes de la Turquie.