Le gouvernement turc s'est réuni hier pour discuter du cadre légal d'une motion autorisant une incursion militaire en Irak du Nord afin d'en chasser des rebelles kurdes de Turquie, qu'il entend présenter au Parlement. Le gouvernement devrait demander au Parlement une autorisation valable un an pour une opération dans le nord de l'Irak, où le nombre de rebelles séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ayant trouvé refuge est évalué à 3.500. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'est dit prêt la semaine dernière à faire face à la réprobation internationale au cas où son pays déciderait d'attaquer les bases du PKK en Irak, affirmant que "le coût a déjà été calculé". Il a cependant souligné qu'aucune opération militaire n'était prévue dans l'immédiat, les Turcs voulant d'abord utiliser l'arme de la dissuasion. L'armée turque a indiqué le week-end dernier avoir bombardé des territoires irakiens jouxtant la Turquie après une attaque à la roquette et aux armes lourdes du PKK contre un poste militaire turc proche. Les Etats-Unis ont à plusieurs reprises appelé Ankara à se garder d'entrer en Irak, craignant qu'une telle intervention ne déstabilise une zone relativement épargnée par les violences sectaires qui frappent ce pays qu'ils ont occupent depuis 2003.Ankara affirme ne pas avoir d'autre option dès lors que ni Washington ni Bagdad n'agissent contre le PKK, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, qui a intensifié depuis le début de l'année ses opérations dans le sud-est de la Turquie. La Turquie accuse aussi les Kurdes d'Irak, qui administrent le nord du pays, de soutenir le PKK en lui fournissant des armes et des explosifs. La Turquie et l'Irak on signé le mois dernier un accord sur la lutte contre le PKK, mais il ne prévoit pas de droit de poursuite des rebelles par l'armée turque en territoire irakien. Plus de 37.000 personnes ont été tuées depuis le début de l'insurrection du PKK, en 1984. Le gouvernement turc s'est réuni hier pour discuter du cadre légal d'une motion autorisant une incursion militaire en Irak du Nord afin d'en chasser des rebelles kurdes de Turquie, qu'il entend présenter au Parlement. Le gouvernement devrait demander au Parlement une autorisation valable un an pour une opération dans le nord de l'Irak, où le nombre de rebelles séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ayant trouvé refuge est évalué à 3.500. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'est dit prêt la semaine dernière à faire face à la réprobation internationale au cas où son pays déciderait d'attaquer les bases du PKK en Irak, affirmant que "le coût a déjà été calculé". Il a cependant souligné qu'aucune opération militaire n'était prévue dans l'immédiat, les Turcs voulant d'abord utiliser l'arme de la dissuasion. L'armée turque a indiqué le week-end dernier avoir bombardé des territoires irakiens jouxtant la Turquie après une attaque à la roquette et aux armes lourdes du PKK contre un poste militaire turc proche. Les Etats-Unis ont à plusieurs reprises appelé Ankara à se garder d'entrer en Irak, craignant qu'une telle intervention ne déstabilise une zone relativement épargnée par les violences sectaires qui frappent ce pays qu'ils ont occupent depuis 2003.Ankara affirme ne pas avoir d'autre option dès lors que ni Washington ni Bagdad n'agissent contre le PKK, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, qui a intensifié depuis le début de l'année ses opérations dans le sud-est de la Turquie. La Turquie accuse aussi les Kurdes d'Irak, qui administrent le nord du pays, de soutenir le PKK en lui fournissant des armes et des explosifs. La Turquie et l'Irak on signé le mois dernier un accord sur la lutte contre le PKK, mais il ne prévoit pas de droit de poursuite des rebelles par l'armée turque en territoire irakien. Plus de 37.000 personnes ont été tuées depuis le début de l'insurrection du PKK, en 1984.