Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan ont réitéré hier, leur offre de cessez-le-feu à la Turquie, au lendemain d'un bombardement du Kurdistan irakien par l'armée turque qui n'a fait "aucune victime", selon un responsable du PKK. La veille, ce même responsable avait démenti toute incursion, terrestre ou aérienne, de l'armée turque au Kurdistan irakien. L'armée turque avait annoncé être intervenue samedi dans le nord de l'Irak contre un groupe d'une cinquantaine de rebelles du PKK, leur infligeant selon elle de "lourdes pertes". Selon Ankara, l'artillerie et des éléments aériens ont attaqué "à l'intérieur des frontières de l'Irak" un groupe de 50 à 60 combattants du PKK. C'est la première fois que l'armée turque passait aux actes depuis le feu vert des députés, en octobre, à des opérations militaires en territoire irakien. Ces raids ont pour but de répondre à des attaques menées par le PKK en Turquie depuis ses bases arrière en Irak. Le PKK "veut résoudre la crise avec Ankara", a assuré le même responsable kurde, renvoyant à un communiqué officiel de l'organisation séparatiste. Le mouvement rebelle souligne qu'il "déposera les armes si les autorités turques répondent positivement à un certain nombre de conditions". Le PKK exige que la Turquie "admette les droits du peuple kurde dans sa constitution", "reconnaisse la langue kurde comme la seconde langue officielle du pays", libère les membres du PKK, dont les leaders, actuellement détenus en Turquie. L'organisation séparatiste exige également le "retrait de l'armée turque du sud-est de la Turquie", la création d'un comité conjoint entre la Turquie et le PKK pour préparer son intégration au sein du processus politique, et l'annonce par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan d'une amnistie générale de tous les combattants du PKK. Fin octobre, le PKK avait affirmé être disposé à respecter un cessez-le-feu si l'armée turque renonçait à ses projets d'incursion et si l'Etat turc respectait les droits politiques et culturels de la minorité kurde en Turquie. Ce cessez-le-feu conditionnel avait été rejeté dès le lendemain, par Ankara. Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan ont réitéré hier, leur offre de cessez-le-feu à la Turquie, au lendemain d'un bombardement du Kurdistan irakien par l'armée turque qui n'a fait "aucune victime", selon un responsable du PKK. La veille, ce même responsable avait démenti toute incursion, terrestre ou aérienne, de l'armée turque au Kurdistan irakien. L'armée turque avait annoncé être intervenue samedi dans le nord de l'Irak contre un groupe d'une cinquantaine de rebelles du PKK, leur infligeant selon elle de "lourdes pertes". Selon Ankara, l'artillerie et des éléments aériens ont attaqué "à l'intérieur des frontières de l'Irak" un groupe de 50 à 60 combattants du PKK. C'est la première fois que l'armée turque passait aux actes depuis le feu vert des députés, en octobre, à des opérations militaires en territoire irakien. Ces raids ont pour but de répondre à des attaques menées par le PKK en Turquie depuis ses bases arrière en Irak. Le PKK "veut résoudre la crise avec Ankara", a assuré le même responsable kurde, renvoyant à un communiqué officiel de l'organisation séparatiste. Le mouvement rebelle souligne qu'il "déposera les armes si les autorités turques répondent positivement à un certain nombre de conditions". Le PKK exige que la Turquie "admette les droits du peuple kurde dans sa constitution", "reconnaisse la langue kurde comme la seconde langue officielle du pays", libère les membres du PKK, dont les leaders, actuellement détenus en Turquie. L'organisation séparatiste exige également le "retrait de l'armée turque du sud-est de la Turquie", la création d'un comité conjoint entre la Turquie et le PKK pour préparer son intégration au sein du processus politique, et l'annonce par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan d'une amnistie générale de tous les combattants du PKK. Fin octobre, le PKK avait affirmé être disposé à respecter un cessez-le-feu si l'armée turque renonçait à ses projets d'incursion et si l'Etat turc respectait les droits politiques et culturels de la minorité kurde en Turquie. Ce cessez-le-feu conditionnel avait été rejeté dès le lendemain, par Ankara.