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L'imbroglio des justes prix
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

L'inflation est d'autant redoutée par les ménages parce qu'elle les appauvrit, que par tous les gouvernements incapables de structurer une économie saine.
Si la planche à billets de banque se met à tourner avec plein de zéros, cela veut dire que la monnaie est dévalorisée, qu'il y a une masse d'argent en circulation importante excitant la consommation, donc en mesure de booster la croissance, et... la baisse des prix grâce à des marchés où la concurrence est réelle. De ces interconnexions, apparemment, il n‘y a aucune raison pour que tout aille pour le mieux, économiquement s'entend, puisque les outils de production tournent à plein rendement, que les investisseurs font plein de bénéfices, et que le pouvoir d'achat est garanti. Mais le problème se posant dès lors serait de savoir sur quoi repose la valeur de cet argent, par conséquent, de se poser la question si cette monnaie sera reconnue identiquement sur les marchés de change pour être librement convertible ou non. De plus, il faut s'inquiéter que chaque unité corresponde à la parité en termes d'investissements financiers, de somme de travail fourni, etc. Un kilo de ferraille ne saurait avoir la même valeur marchande d'un kilo d'or. Pour les investisseurs, il n'est subséquemment pas question d'édifier leurs fortunes avec du papier fiduciaire sans valeur. Souvenons- nous de cette extravagante scène se déroulant en Irak juste avant la chute de Saddam Hussein retransmise sur tous les écrans télévisuels de la planète montrant un Irakien échanger contre deux grosses malles d'argent irakien quelques billets de dollar US. Il n'y avait plus besoin d'avoir recours au service d'une compteuse de billets, mais plutôt à une balance pour les peser. En Rhodésie, l'inflation a fait qu'un litre de lait coûte 1 million, et qu'on compte en milliards pour acquérir une radio ou quelques sacs de ciment. L'inflation apparaît lorsqu'il y a un cumul d'argent à dépenser, et qu'il n'y a pas grand-chose à acheter. La rareté des produits exerce une pression à la hausse sur les prix. Cette situation est créée par des économies à faible rendement, ou par des tirages spéciaux de monnaies fictives d'où la crainte de voir apparaître l'hyperinflation, c'est-à-dire permettre aux détenteurs de sommes d'argent considérables de spéculer en acquérant des terrains, des biens immobiliers, des équipements, des devises étrangères, et des valeurs refuges sûres comme l'or avec une monnaie qu'ils savent qu'elle ne repose que sur un matelas institutionnel bâti avec du vent. Dépenser l'argent fictif le plus rapidement possible dans des actifs boursiers ou pour les ménages en achetant n'importe quoi avant que la valeur de la monnaie ne s'effondre, est devenu un sport national et international pour les initiés. Théoriquement, l'inflation est censée apporter la croissance, car elle est la preuve que le marché est demandeur. Mais cette inflation pourrait être source de troubles sociaux graves, si elle est démesurée, incontrôlée au point de réduire le pouvoir d'achat à sa plus simple expression, voire moins, quand des populations n'arrivent plus à acheter des produits alimentaires de survie. Dans ce cas la preuve est faite que l'économie souffre de faiblesses incontestables. Les banques centrales ont pour rôle d'éviter une déflation ralentissant l'économie productive et la croissance, dans le même temps que de maintenir la présence d'une inflation gérable pour enregistrer une croissance qui n'est possible que si la consommation est vigoureuse, parallèlement, au maintien d'une monnaie flottante servant de garde-fous, et d'un réajustement des revenus des salariés en conformité avec la vérité des prix. Ce jonglage n'est possible qu'en théorie, les gouvernements auraient souvent tendance à favoriser les producteurs, les créanciers en leur permettant de faire plus de profits sans pour autant que cela soit justifié par des dépenses supplémentaires, tout en raidissant la corde du pouvoir d'achat des consommateurs par les paiements d'impôts divers au risque de la rompre. Les variations à la hausse trop brutales des prix des produits de première nécessité, l'augmentation des impôts, des prix des matières premières pour les industries de transformation, la réduction des salaires, l'augmentation du temps de travail, la dépréciation des monnaies induisent de fâcheux déficits pour l'Etat pouvant affecter la balance des comptes courants pour un pays comme l'Algérie dont les exportations sont à 98% du seul ressort des hydrocarbures. En 2010, selon les chiffres rendus publics par l'Office national des statistiques, l'inflation avait continué à échapper à la maîtrise des autorités, puisque la hausse des prix des biens alimentaires a augmenté de 6,46% par rapport à la même période de l'année 2009 touchant les produits frais, puis les produits alimentaires industriels, avec un pic de 6,75%. Cette tendance à la hausse avait aussi concerné les poissons frais avec 16, 79%, les légumes frais dans les mêmes proportions, les viandes bovines avec 13,36%, la viande ovine, les produits avicoles, laitiers, les transports, les communications. Entre 2007, année qui avait vu une escalade vertigineuse des prix, et 2011, l'inflation a dépassé largement les normes admises internationalement, à savoir le maintien d'une oscillation entre 1 et 2%. En dépit des dernières augmentations de salaires pour certains secteurs, il est clair qu'elles sont insuffisantes par rapport à la somme des érosions subies par le pouvoir d'achat des Algériens, surtout si on met dans la balance le fait que le dinar algérien est beaucoup trop déprécié par rapport aux autres monnaies d'échange.

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