Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Malki, a déclaré hier que la demande d'adhésion de la Palestine aux Nations unies sera déposée le 20 septembre. La requête réclamant l'adhésion de la Palestine aux Nations unies sera remise au secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, le jour de l'ouverture de la prochaine Assemblée générale de l'ONU, selon M. Al-Malki, Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix avec Israël, dans l'impasse depuis près d'un an en raison notamment de la poursuite de la colonisation, les Palestiniens comptent demander en septembre prochain à l'ONU l'admission en son sein d'un Etat de Palestine. De nombreux pays ont apporté leur soutien à ce projet palestinien, sauf les Etats-Unis, alliés d'Israël, qui ont menacé de mettre leur veto pour bloquer la requête palestinienne. Un Etat viable Plus d'une centaine de pays sont toutefois prêts à reconnaître la Palestine comme Etat indépendant. En outre, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et l'ONU ont, dans trois rapports publiés au printemps, affirmé que Salam Fayyad, le premier ministre palestinien, avait réussi à mettre en place les institutions politiques et économiques indispensables pour créer un Etat viable. En Israël, cette demande est dénoncée. En cas de reconnaissance, certains ont parlé de «tsunami diplomatique» pour l'Etat hébreu.