Le nouvel entraîneur national, Vahid Halilhodzic, aura du pain sur la planche. Il vient de dresser un constat des plus amers sur l'équipe nationale. Ils ne nous apprend rien mais, il y a tout de même du vrai dans tout ce qu'il a dit lors de sa dernière conférence de presse. Il a visionné et revisionné des rencontres des Fennecs et il a toujours abouti aux mêmes conclusions. La situation n'est pas du tout reluisante et un travail herculéen l'attend. Le problème, c'est que ce même constat a été dressé par Benchikha avant lui et par Sâadane, le long de son passage à la tête des Verts. Ce constat est pratiquement identique mais si Sâadane a peu ou proue réussi son examen, Benchokha l'a complètement raté et n'a, de ce fait, fait qu'un passage éclair comme patron de l'équipe nationale. Maintenant, c'est au tour de Halilhodzic de dresser le même constat et d'attendre pour voir venir les choses. Sera-t-il capable de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué ou bien subira-t-il le même sort qu'eux ? Théoriquement, le Bosniaque, dont les compétences sont reconnues de tous, peut relever les défis et redonner âme à notre équipe nationale mais dans la pratique, les choses se déroulent autrement. Benchikha ne l'a-t-il pas vérifié à ses dépens en jurant par tous les saints qu'il va faire des miracles ? La réalité du terrain l'a rattrapé et la suite est connue de tous. Le nouveau patron a décortiqué le football pratiqué par les Fennecs et a promis d'en apporter les correctifs nécessaires pour bien entamer les éliminatoires du Mondial-2014, mais la partie ne s'annonce pas du tout facile. Elle est même des plus ardues et des plus difficiles. En tous les cas, Vahid Halilhodzic doit faire avec tout cela en espérant apporter sa touche personnelle comme il l'a déjà fait en Côte d'Ivoire où il n'a perdu qu'un seul match… Contre l'Algérie en CAN-2010. Halilhodzic n'a pas mâché ses mots ni caché ses appréhensions de se casser la gueule.