Le nouveau code de l'information constitue «une consécration» de la liberté d'expression et d'information, a estimé, hier, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem. Invité de la Chaîne I de la Radio nationale, M. Belkhadem a souligné que le nouveau code de l'information adopté en Conseil des ministres constituait «une consécration» de la liberté d'expression, notamment en ne prévoyant pas de sanctions à l'encontre des journalistes ni de peine d'emprisonnement. M. Belkhadem a salué l'ouverture du champ audiovisuel qu'il a qualifiée de «bond qualitatif dans l'histoire de la liberté d'expression en Algérie», affirmant le soutien de sa formation à cette mesure lors de son débat au Parlement, à travers l'introduction d'amendements «susceptibles de préserver l'unité du territoire national et la référence civilisationnelle du peuple algérien». M. Belkhadem a mis en garde contre «l'utilisation des chaînes privées pour porter atteinte à la vie privée et à la dignité du citoyen», relevant qu'il existe une différence entre la diffusion de l'information, son analyse et la diffamation. Evoquant la loi électorale, M. Belkhadem a émis le souhait qu'elle puisse contribuer à la consécration d'élections régulières et transparentes qui respectent la volonté des électeurs. Sur le plan arabe, le SG du FLN a exprimé son soutien «absolu» à la position de l'Algérie concernant la question libyenne. A ce propos, il a souligné que l'Algérie a adopté une «position objective et saine» qui émane de son souci de veiller à la «sécurité et à la stabilité du peuple libyen frère, car la stabilité de l'Algérie en dépend». «La concrétisation de la démocratie ne se réalise pas à travers les guerres», a souligné M. Belkhadem avant de critiquer l'intervention étrangère en Libye.