Un rendez-vous à ne pas rater pour plusieurs mekassine ou bisnessas de l'Est dans le marché régional des voitures d'occasion qui est revenu à la vie ces derniers temps grâce aux milliers de citoyens qui se sont rabattus sur les véhicules plus ou moins neufs. Une aubaine qui se présente pour faire de belles affaires pour les nombreux bisnessia de la région de l'Est où plusieurs centaines de véhicules changent de main chaque semaine dans les grands marchés d'occasion. Cet espace à ciel ouvert de vente d'automobiles connaît actuellement une remarquable flambée des prix qui se base particulièrement sur l'aspect du véhicule proposé selon la marque, le modèle et l'année surtout de mise en circulation ainsi que son état actuel. Plusieurs acheteurs trouvent que les offres ne sont plus clémentes dans ces lieux de vente d'automobiles mais qui reste tout de même un marché très florissant pour les businesmen algériens. Ces derniers jours les souks hebdomadaires des véhicules à l'Est reviennent à la vie avec de bonnes affaires parfois, même si l'arnaque n'est jamais loin, disent certains acheteurs. Ici à Annaba, les vendeurs proposent des voitures en bon état, bien entretenues mais à des prix plus ou moins élevés. Les véhicules de marques telles que Audi , BMW et Mercedes restent, malgré l'âge avancé de certaines bien chères : la Mercedes 250 coûte 340 millions de centimes, Atos de moins d'une année est passée à 750 000 DA , les petites berlines oscillent entre 950 et 100 000 DA. La Clio classique pour sa part s'est vendue à des prix variant entre 900 et 950 000 DA. Les grosses cylindrées quant à elles sont presque intouchables, sauf pour les trafiquants de drogue et les barons des produits ferreux qui, sans marchander, achètent à coups de centaines de millions, allant à un seuil de près de 400 millions de centimes payés cash, nous confient des habitués des lieux. Les acheteurs ne manquent absolument pas en dépit des prix affichés et jugés excessifs par quelques « courtiers » questionnés à ce sujet. Il faut dire que les marques Peugeot et Renault sont les plus prisées par les Algériens. La hausse constatée dans les prix de vente des voitures tourne autour de 25% par rapport aux années écoulées et cette flambée qui connaît une courbe ascendante depuis un certain temps déjà est loin de voir une baisse dans les prochains jours . Les Algériens qui préféraient il y a à peine quelques jours acheter du neuf devront désormais revoir leurs ambitions et se contenter d'un véhicule d'occasion en attendant des jours meilleurs. Les acheteurs ne manquent pas ces dernières semaines en dépit des prix affichés, jugés excessifs même par les courtiers. Les petites cylindrées à l'instar de la Saxo de Citroën ou la Clio de Renault sont les plus touchées par cette hausse. Une Saxo, année 2002, est proposée à… 61 millions de centimes ! Ce sont des voitures sûres qui se vendent très bien sur le marché. En fait, le marché des voitures d'occasion en Algérie a repris des couleurs depuis juillet 2009, après la loi de finances complémentaire (LFC 2009), qui avait donné un coup d'arrêt au crédit automobile. De nombreuses familles trouvent que c'est difficile de nos jours d'acquérir un véhicule compte tenu de la crise et de la cherté de la vie qui touche des milliers de foyers algériens . 63 674 voitures avaient été importées au premier semestre 2010 par 36 concessionnaires nationaux contre 68 303 véhicules pour la même période en 2009. Les achats de véhicules neufs ont reculé de 30% par rapport aux deux dernières années, une situation qui avait permis aux revendeurs de voitures d'occasion de bien se remplir les poches. Selon les dernières statistiques, les ventes des concessionnaires avoisineraient les 155 000 unités vendues. Ce chiffre ne concerne que la période allant de janvier à juin 2011 et ne touche que le produit livré au client. Renault Algérie est en tête et maintient sa position de leader sur le marché de l'automobile avec 44 786 voitures vendues. Hyundai Motor Algérie, expérience oblige, arrive en seconde position avec 22 678 ventes, soit une croissance de 57%. La marque au Lion a enregistré 18 831 ventes, soit le meilleur taux de croissance de 73%. Le japonais Toyota, quant à lui, a vendu 14 248 unités, soit une croissance de 11% , la petite citadine Atos 12 037 ventes alors que Chevrolet, avec 11 332 ventes, arrive en 5e position. L'Algérie possède près de 4 millions de véhicules, soit le parc automobile le plus important d'Afri-que qui comprend selon des sources sécuritaires 40 000 Chevrolet, Hyundai, Renault et Peugeot qui avaient été volées sont recherchées par la police. Les vols avaient été perpétrés dans les régions de l'Est et en grande partie dans le centre, a-t-on précisé. Il est à noter que les véhicules volés sont aussitôt maquillés avec des falsifications des numéros de châssis pour ensuite être vendus dans des marchés d'occasion puis remis en circulation. Mais la plupart sont écoulées en pièces détachées après avoir été désossées par des spécialistes en la matière, indique-t-on. A ce sujet il est impératif de rappeler qu'il y a deux années déjà que la brigade de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'El Tarf avait réussi un excellent coup de filet en neutralisant un important réseau de trafiquants de documents pour véhicules. C'étaient en effet les éléments de la gendarmerie de Ben M'hidi qui avaient tendu une souricière à l'un des membres du réseau qui conduisait une voiture volée de marque 307 avec un faux permis de conduire et une fausse carte grise sur la route nationale 44 reliant Annaba à Ben M'hidi. a-t-on apfpris de sources sécuritaires. Deux personnes étaient impliquées dans ce trafic de voitures, en l'occurrence un certain Farid A., originaire de Dréan, et son acolyte A. Samir, résidant à Batna, ayant tous deux des antécédents judiciaires. Après l'interrogatoire d'usage, les deux malfrats avaient dénoncé la suite du réseau de faussaires, notamment R.S., résidant à Dréan, qui était chargé de dissimuler les véhicules volés dans la région d'Ain Alam. Arrêté à son tour, le mis en cause passa aux aveux pour donner le nom de A.L., son complice domicilié à Barika, dans la région de Batna, le principal falsificateur de documents pour les voitures volées. Tout porte à croire que le réseau était constitué de professionnels dans ce créneau activant depuis quelques années. La gendarmerie avait récupéré lors des investigations quatre véhicules, des permis de conduire et des cartes grises, des documents falsifiés. Une Peugeot 307, une Renault Clio classique, une Renault 19 avaient été retrouvées par les services de sécurité à Dréan relevant du chef-lieu de la wilaya d'El Tarf. Ces véhicules étaient prêts à être acheminés vers Batna. Les quatre présumés auteurs avaient été deférés au parquet de Dréan avant d'être condamnés à des peines de prison.