A moins d'un mois de son match officiel contre le Centre Afrique, comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations de 2012, la situation demeure toujours confuse pour l'équipe nationale surtout que le lieu de la rencontre vient tout juste d'être confirmé. Alors que tout le monde croyait que cette rencontre allait se jouer sur la nouvelle pelouse du stade Tchaker, surtout que le président de la Fédération algérienne de football et le sélectionneur Vahid Halilhodzic avaient laissé cette impression lors de leur visite la mi-août, voilà que lors de la réunion du bureau fédéral de l'autre jeudi, il a été décidé que ce sera le stade du 5-Juillet qui abritera le prochain match. Il semble que le choix du sélectionneur national a été influencé par des membres de son staff qui l'auraient convaincu à opter pour le stade de la capitale qu'à celui de la ville des Roses après leur visite la fin du mois d'août. Selon une source fiable, c'est en constatant l'état de la pelouse après les journées de canicule que la région de Blida a connue que les proches du sélectionneur national ont émis des réserves quant à une éventuelle utilisation de cette pelouse. A ce propos, nous nous sommes une fois de plus rendus sur place où nous avons eu la version de l'ingénieur chargé du suivi et de l'évolution de la pelouse. Selon ce technicien, la pelouse a connu des problèmes lors des quatre journées de canicule que la ville de Blida a enregistrées la fin du mois d'août, mais la situation a changé depuis, a-t-il précisé, en ajoutant que tous les moyens ont été mis en œuvre pour la sauver car son évolution ressemble à celle d'un être humain. «La programmation d'une rencontre nécessite une prise en charge avant et après le match», a précisé notre interlocuteur, qui déplore le manque d'encouragement accordé à l'équipe chargée de la réalisation de ce projet, tout en réfutant certaines allégations. Lors des explications, l'ingénieur en question rappelle que le climat algérien est différent de celui des pays européens et a précisé par ailleurs que la pose de la pelouse et son encrage eurent lieu à un moment critique de l'année. «Sans doute, si nous avions procédé à la pose de la pelouse au mois de septembre, elle aurait pris sa forme normalement», a-t-il encore précisé. A la question de savoir si la pelouse est en mesure de résister à un match, notre interlocuteur se dit optimiste et cela permettra d'évaluer l'état de résistance de la pelouse. Au regard du travail entrepris par l'entreprise réalisatrice, il est possible que la réception du stade Tchaker se fera à la fin du mois en cours. Alors, essayons la pelouse, autrement ce sera difficile d'accepter le taux des dépenses engagées pour la pose des pelouses à Annaba, Alger et Blida.