Au mois de septembre dernier, la société Sonelgaz de Bouira a enregistrée un déficit de 52 milliards de centimes de créances impayées entre services administratifs et citoyens. La daïra de M'chedallah occupe le peloton des mauvais payeurs avec plus de 12 milliards de centimes, dont 50% de factures impayées dans la seule commune d'Aghbalou. C'est au fait un cumul qui a commencé depuis les événements du Printemps noir en 2001 et l'appel du mouvement des Arch à ne pas payer les factures d'électricité. Malgré l'effacement de la dette par le gouvernement, certains citoyens continuent à ne pas payer les factures, qui au fil des années sont devenues colossales. Une grande charge que ce soit pour le citoyen récalcitrant ou pour la société Sonelgaz. En dépit de la campagne de sensibilisation et de rapprochement avec les citoyens menée par les services de la Sonelgaz, allant jusqu'à proposer le paiement par facilité ou par tranches, une proposition acceptée par certains et rejetée par d'autres. Une situation conflictuelle qui a engendré un manque à gagner conséquent pour la Sonelgaz. L'autre souci de cette société est sans doute le branchement illicite qui touche plusieurs villes et villages de la wilaya. Pour mettre un terme à ce phénomène, la société sévit par le biais de la justice, sans pour autant arriver à régler définitivement le problème. Par ailleurs, malgré toutes ces contraintes, Sonelgaz poursuit sa mission notamment dans la réfection des lignes usées par le torsadé plus résistant au mauvais temps, notamment dans les zones montagneuses ainsi que de nouveaux branchements dans les régions les plus éloignées de la wilaya. Aujourd'hui, le taux de pénétration dépasse les 97%.