De nos jours, la toxicomanie constitue l'un des plus grand maux qui ronge les sociétés modernes particulièrement celles qui traversent des crises économiques, sociales, politiques et souffrent de contradictions et d'incohérences. Quand on évoque la toxicomanie, on pense à des drogues tels que hashich, l'héroïne et la cocaïne. Une notion bien restrictive de la toxicomanie que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit comme «l'absorption volontaire, abusive, périodique ou chronique, nuisible à l'individu et à la société d'une drogue naturelle ou synthétique». A ce titre, l'alcool à des doses excessives, les psychotropes qui affectent le système nerveux et conduisent à une pharmacodépendance ainsi que d'autres produits chimiques sont aussi des drogues. La frange la plus exposée à ce fléau est constituée par les adolescents. A cet âge de la vie où le bouleversement physiologique est très profond, l'expérience de la drogue peut répondre à un besoin de risque, de provocation, de transgression et de révolte typique surtout si les sujets évoluent sur des terrains propices au développement de ce fléau.